Il s'est prêté au feu roulant des questions de Ali Diarrassouba notamment sur son retour d'exil et son avenir politique.
« Quand on a volontairement rejoint une rébellion militaire, y rester pendant 8 ans avec toutes les menaces de mort et la crainte de ne pas se réveiller vivant le lendemain et avec un jour un revolver pointé sur ta tempe sans que tout cela vous amène à reculer, ce n’est pas un exil paisible en France qui peut vous faire céder. Je n’ai jamais fuit ni la peur, ni la faim, ni la difficulté et je ne cours pas derrière l’argent mais quand je ne suis plus d’accord, je dis non. », a-t-il justifié.
Alphonse Soro ne manque pas d'accuser Guillaume Soro avec qui il a partagé l'exil en Europe.
« Guillaume Soro a refusé de faire un bilan lucide du désamour progressif observé avec les bases qui n’ont pas suivi ses mots d’ordre. Nous avons également des divergences de formes et de fond sur la manière de faire la politique. Désormais, la suite de son aventure sera sans nous. », a-t-il martelé.
« Contrairement à ce que disent certains, a-t-il poursuivi je n’ai jamais fait de multiples aller retour. Malgré les divergences internes au sein de notre famille politique j’étais toujours Rhdp. La seule fois que nous avons franchi le pas pour quitter le Rhdp, c’était le 02 mars 2019 quand mes Camarades et moi avons décidé d’aller à la compétition électorale de 2020 avec Guillaume Soro comme candidat dans le cadre d’un renouvellement generationnel »
« Je suis en phase avec la Direction et toutes les bases de l’ANC. Nous avons décidé ensemble de revenir au sein de notre Parti politique d’origine qui est le RHDP et auprès du Président de la République Alassane OUATTARA pour continuer d’apprendre. », a déclaré l'ancien conseiller démissionnaire à la primature.
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