L’absence de tarification claire des prestations fournies par les sociétés de dépannage et de remorquage suscite la grogne des usagers, ainsi que des conducteurs et transporteurs routiers.
C’est pourquoi, à l’initiative du Comité de concertation Etat-secteur privé (CCESP), le Haut Conseil du patronat des entreprises de transport routier, la direction générale des transports terrestres et de la circulation (DGTCC), l’Observatoire de la fluidité des transports (OFT), la Fédération des entreprises de dépannage de Côte d’Ivoire (FEDCI), le district autonome d’Abidjan, ont, durant une année organisé des travaux en vue de trouver des tarifs consensuels.
Selon Nana Oumar, représentant le Haut conseil lors de ces discussions, « la nécessité de régler un problème qui commençait à nuire à l’image de la Côte d’Ivoire a fait que les travaux ont duré sur plusieurs mois ». A l’en croire, nombre d’opérateurs économiques de l’Hinterland ont plusieurs fois été victimes de l’abus dans l’enlèvement des véhicules. « Il arrivait que lorsque certains gros camions tombaient en panne, dans le district d’Abidjan, des sociétés d’enlèvement demandaient aux propriétaires de payer 700.000 F, voire 800.000 F comme frais d’enlèvement. Ce qui suscitait une grogne chez ces transporteurs. Ce qui nous a amené à interpeller plusieurs fois l’Etat sur ces abus », a-t-il fait savoir. Non sans omettre d’ajouter le cas des conducteurs de véhicules personnels. Pour lui, après les négociations, les transporteurs sont satisfaits des nouveaux tarifs. « Le directeur général du Haut conseil, Diaby Ibrahim et l’ensemble des transporteurs et conducteurs routiers exhortent les acteurs du transport à appliquer les prix arrêtés », a-t-il fait savoir.
3 étapes obligatoires pour l’enlèvement désormais
Désormais, toutes les opérations d’enlèvement doivent obligatoirement obéir à une succession de trois étapes. Cette nouvelle procédure est appelée Assistance-dépannage-remorquage (ADR).
La première étape consiste en l’assistance que les opérateurs sont tenus d’apporter aux automobilistes en cas d’enlèvement. L’assistance est gratuite et intervient en cas de crevaison de pneus, de chauffage du moteur, d’arrêt bref et de prise d’air.
La deuxième étape est l’assistance contre paiement de frais au dépannage. Il intervient lorsque l’opérateur procède à des opérations de réparation mineure ou de changement de pièces défectueuses du véhicule en panne.
Enfin, la dernière phase est le remorquage qui intervient en cas d’immobilisation d’un véhicule sur une voie et dans l’impossibilité de procéder au dépannage dans le temps imparti. Les tarifs varient selon les catégories de véhicules et l’heure de l’enlèvement. En clair, pour les véhicules personnels, l’enlèvement est de 35000 F le jour quelle que soit le lieu, dans le district d’Abidjan. Il est de 40.000 F la nuit. S’agissant des camions de 1,5 t et 2,5 t, l’enlèvement coûte 40.000 F et 50.000 F s’il est vide. Lorsqu’il est chargé, il est de 50.000 F à 60.000 F CFA. Pour les camions Berne, semi-remorque, remorque, autocar et bus inférieur à 30 t, l’enlèvement est de 80.000 F ou 95.000 F s’il est vide et 145.000 F et 170.000 F si le camion est chargé. Enfin, pour les ensembles tractés, le train routier supérieur à 30 t, l’enlèvement est de 95.000 F et 110.000 F contre 160.000 F et 190.000 F. L’autre point important est que la société de remorquage devrait dorénavant déposer le véhicule remorqué au lieu indiqué par le conducteur, dans le district d’Abidjan.
Reste toutefois à veiller à l’application de ces mesures.
Sercom
Selon Nana Oumar, représentant le Haut conseil lors de ces discussions, « la nécessité de régler un problème qui commençait à nuire à l’image de la Côte d’Ivoire a fait que les travaux ont duré sur plusieurs mois ». A l’en croire, nombre d’opérateurs économiques de l’Hinterland ont plusieurs fois été victimes de l’abus dans l’enlèvement des véhicules. « Il arrivait que lorsque certains gros camions tombaient en panne, dans le district d’Abidjan, des sociétés d’enlèvement demandaient aux propriétaires de payer 700.000 F, voire 800.000 F comme frais d’enlèvement. Ce qui suscitait une grogne chez ces transporteurs. Ce qui nous a amené à interpeller plusieurs fois l’Etat sur ces abus », a-t-il fait savoir. Non sans omettre d’ajouter le cas des conducteurs de véhicules personnels. Pour lui, après les négociations, les transporteurs sont satisfaits des nouveaux tarifs. « Le directeur général du Haut conseil, Diaby Ibrahim et l’ensemble des transporteurs et conducteurs routiers exhortent les acteurs du transport à appliquer les prix arrêtés », a-t-il fait savoir.
3 étapes obligatoires pour l’enlèvement désormais
Désormais, toutes les opérations d’enlèvement doivent obligatoirement obéir à une succession de trois étapes. Cette nouvelle procédure est appelée Assistance-dépannage-remorquage (ADR).
La première étape consiste en l’assistance que les opérateurs sont tenus d’apporter aux automobilistes en cas d’enlèvement. L’assistance est gratuite et intervient en cas de crevaison de pneus, de chauffage du moteur, d’arrêt bref et de prise d’air.
La deuxième étape est l’assistance contre paiement de frais au dépannage. Il intervient lorsque l’opérateur procède à des opérations de réparation mineure ou de changement de pièces défectueuses du véhicule en panne.
Enfin, la dernière phase est le remorquage qui intervient en cas d’immobilisation d’un véhicule sur une voie et dans l’impossibilité de procéder au dépannage dans le temps imparti. Les tarifs varient selon les catégories de véhicules et l’heure de l’enlèvement. En clair, pour les véhicules personnels, l’enlèvement est de 35000 F le jour quelle que soit le lieu, dans le district d’Abidjan. Il est de 40.000 F la nuit. S’agissant des camions de 1,5 t et 2,5 t, l’enlèvement coûte 40.000 F et 50.000 F s’il est vide. Lorsqu’il est chargé, il est de 50.000 F à 60.000 F CFA. Pour les camions Berne, semi-remorque, remorque, autocar et bus inférieur à 30 t, l’enlèvement est de 80.000 F ou 95.000 F s’il est vide et 145.000 F et 170.000 F si le camion est chargé. Enfin, pour les ensembles tractés, le train routier supérieur à 30 t, l’enlèvement est de 95.000 F et 110.000 F contre 160.000 F et 190.000 F. L’autre point important est que la société de remorquage devrait dorénavant déposer le véhicule remorqué au lieu indiqué par le conducteur, dans le district d’Abidjan.
Reste toutefois à veiller à l’application de ces mesures.
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