Lundi 9 avril 2018, Paul Angaman, président de la Fédération internationale de l'action des chrétiens pour l'abolition de la torture (Fiacat) a encore exprimé son opposition à la peine capitale au pupitre du 3e congrès régional africain contre la peine de mort.
Lors de son discours à l’ouverture de ces assises, à la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères à Abidjan-Plateau, Paul Angaman a combattu toute volonté de recourir à la peine de mort pour punir un soi-disant criminel. « La peine de mort, ce n’est pas la justice, c’est la vengeance », a-t-il clamé.
Selon lui, même le terrorisme qui fait ravage aujourd’hui et tous les autres crimes auxquels peuvent s’adonner certains individus, ne sauraient justifier une condamnation à la peine de mort. Parce que, croit-il « la peine de mort n’a jamais apporté la sécurité ».
Le président de la Fiacat s’est réjoui de l’adhésion de plus en plus de pays africains à l’abolition de la peine de mort en Afrique. Sur les 54 pays membres de l’Union africaine, 20 sont contre la peine de mort, parmi lesquels 12 ont effectivement ratifié la charte de l’Union abolissant cette peine. Paul Angaman a particulièrement salué la nette abolition dans les pays francophones.
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