La signature de cet accord a eu pour cadre le siège de l’institution bancaire panafricaine, dans la capitale économique ivoirienne.
Selon le président de la BAD, Akinwumi Adesina, cet accord entre les deux structures, vise à soutenir l’entreprenariat des jeunes et à résorber le problème de l’emploi de cette frange de la population.
Ce programme couvrira dans un premier temps la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, l’Angola, la Mauritanie. En Côte d'Ivoire, il sera déployé en faveur des jeunes de 15 à 35 ans et sera piloté par l’Etat ivoirien. D'un coût de 146, 2 milliards FCFA, ce programme sera financé à travers un fonds de garantie.
Selon le président de la BAD, Akinwumi Adesina, cet accord entre les deux structures, vise à soutenir l’entreprenariat des jeunes et à résorber le problème de l’emploi de cette frange de la population.
Ce programme couvrira dans un premier temps la Côte d’Ivoire, le Togo, le Bénin, l’Angola, la Mauritanie. En Côte d'Ivoire, il sera déployé en faveur des jeunes de 15 à 35 ans et sera piloté par l’Etat ivoirien. D'un coût de 146, 2 milliards FCFA, ce programme sera financé à travers un fonds de garantie.
« Il faut investir dans la jeunesse africaine parce que les jeunes africains ne veulent pas échouer. Le plus grand risque serait de ne pas investir dans cette jeunesse », a indiqué le président de la BAD.
Pour lui, « l’avenir de la jeunesse africaine, c’est en Afrique, pas en Europe, pas en Amérique, pas ailleurs », en référence au potentiel que représente cette jeunesse pour le continent africain.
M. Adesina a en outre expliqué qu’en investissant dans la jeunesse, pour soutenir ses projets et résoudre ses préoccupations liées à l’emploi, l’Afrique pourra freiner plus durablement la question de la migration irrégulière.
« Hier, pendant la période du commerce triangulaire, l’on emmenait les bras valides de l’Afrique, contre leur gré, pour aller contribuer au développement d’autres pays. Aujourd’hui, c’est volontairement que les jeunes Africains tentent le tout pour le tout, pour aller en Amérique ou en Europe, y compris en passant par la méditerranée », a-t-il comparé.
« Hier, pendant la période du commerce triangulaire, l’on emmenait les bras valides de l’Afrique, contre leur gré, pour aller contribuer au développement d’autres pays. Aujourd’hui, c’est volontairement que les jeunes Africains tentent le tout pour le tout, pour aller en Amérique ou en Europe, y compris en passant par la méditerranée », a-t-il comparé.
Poursuivant, le président de la BAD a regretté que les institutions bancaires classiques hésitent à soutenir les projets portés par les jeunes, du fait des risques que ceux-ci comporteraient.
En 2050, les projections indiquent que les Africains représenteront 42% de la populations mondiale. En Afrique, ce sont 18 millions de personnes qui arrivent chaque année sur le marché de l’emploi avec seulement 3 millions de demandeurs qui trouvent gain de cause.
« Le gap est énorme et, il faut faire quelque chose. C’est pour cette raison que l’AFD et la BAD ont décidé de travailler ensemble dans la création d’emploi pour les jeunes Africains (…) Il faut que toutes les institutions s’impliquent », a ajouté Akinwumi Adesina.
« Jamais, auparavant, aucun continent n’a connu autant de pression liée à la question de l’emploi de sa jeunesse », a affirmé Rémy Rioux, le directeur général de l’AFD, pour justifier l’engagement de son institution pour cet accord signé avec la BAD.
« Parce que les jeunes, en Afrique, n’ont pas accès au financement et évoluent par conséquent dans l’informel, le président Macron nous a donné mandat pour agir, pour aider à corriger cette situation », a conclu M. Rioux.
« Jamais, auparavant, aucun continent n’a connu autant de pression liée à la question de l’emploi de sa jeunesse », a affirmé Rémy Rioux, le directeur général de l’AFD, pour justifier l’engagement de son institution pour cet accord signé avec la BAD.
« Parce que les jeunes, en Afrique, n’ont pas accès au financement et évoluent par conséquent dans l’informel, le président Macron nous a donné mandat pour agir, pour aider à corriger cette situation », a conclu M. Rioux.
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