Des populations d’Anyama Belleville avaient manifesté le 04 mai 2021, en obstruant les voies pour exprimer leur mécontentement face au manque d’eau dans leurs robinets.
Informé, M.Tchagba a dépêché des camions citernes pour approvisionner les ménages en eau en attendant de trouver une solution définitive au problème.
Accueilli par des populations sorties en grand nombre mardi 11 mai 2021, le ministre Tchagba a promis d’abord dans le quartier d’Anyama Belleville que dans un mois, le problème d’eau dans ce secteur sera un vieux souvenir.
En attendant, il a précisé que les camions citernes continueront d’alimenter ce secteur durant le temps des travaux.
«Belleville est en hauteur par rapport au château d’eau de N’Dotré qui alimente ce quartier. C’est ce qui fait que l’eau n’arrive pas avec une bonne pression dans les conduites du quartier. Nous allons faire en sorte qu’on envoie suffisamment d’eau à Ndotré pour renforcer la pression afin d’alimenter le quartier. Il y a également des extensions de canalisation à faire avec l’augmentation de la population», a expliqué M.Tchagba à la grande satisfaction des populations.
A Anyama Plateau, les travaux qui dureront au plus un mois et demi, consistent à la canalisation totale du quartier avant de l’alimenter en eau potable.
Face à la perturbation de l’eau dans certains quartiers d’Abidjan et des villes de l’intérieur de la Côte d’Ivoire actuellement, le ministre de l’Hydraulique, Laurent Tchagba a convoqué, mercredi 6 mai 2021, le comité de crise composé de certains responsables de son département, de l’Office national de l’eau potable (ONEP) et de la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (SODECI) pour remédier à la pénurie d’eau potable.
M. Tchagba a instruit ses collaborateur, afin de renforcer la desserte par camions citernes dans les quartiers où le déficit se fait sentir.
Les perturbations de ces derniers jours sont essentiellement liées à des casses de conduite de distribution d’eau potable (tuyaux) lors des travaux de voirie, aux incidents techniques liés aux coupures d’électricité et des problèmes de restructuration du réseau engendré par l’urbanisation galopante.
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