« La lutte contre la drépanocytose passe avant tout par la consultation prénuptiale. En clair, il faut faire son test de dépistage concomitamment avec son conjoint pour savoir si oui ou non nous sommes porteurs de la drépanocytose avant tout acte de mariage », a martelé, samedi, Koné Mariatou, ministre de la Solidarité, de la Femme et de la Protection de l’enfant. C’était à la cérémonie de dépistage de la drépanocytose, à l’orphelinat des jeunes filles de Grand-Bassam.
La ministre a précisé qu’en cas de consultation post-mariage, si l’un des partenaires est drépanocytaire, deux cas s’imposent à eux, soit le divorce, soit la décision de ne pas faire d’enfant.
Notons que la drépanocytose est une maladie qui affecte les os, les articulations et le sang et qui, mal soignée, peut entraîner la leucémie. Elle est héréditaire et ses victimes meurent relativement jeunes en général. 150 jeunes filles de l’orphelinat ont subi des tests de dépistage et aucun n’a heureusement été positif.
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