Malgré les dispositions réglementaires en vigueur, le travail informel gagne du terrain dans les ports d’Abidjan et de San Pedro. Connue sous l’appellation de ‘’Bana-Bana’’, cette pratique frauduleuse consiste à employer une main-d’œuvre non qualifiée en lieu et place des dockers.
Selon Guigréhi Aklégbou Pierre, secrétaire général de la Coalition syndicale autonome des dockers (Cosadci) et secrétaire exécutif de l’Union des syndicats des dockers solidaires (Usds), cela est devenu un véritable fléau dans les deux ports. « La fraude Bana-Bana, non seulement, impacte négativement la retraite du travailleur docker, mais elle entraîne d’autres répercussions sociales beaucoup plus sévères, comme le chômage chronique et les difficultés de tous ordres. Selon nos propres estimations, ce sont entre 1500 et 2000 dockers qui viennent au port et qui n’arrivent pas à trouver du travail », a-t-il déclaré, au cours d’un point-presse tenu le 19 octobre, à Adjamé.
À l’en croire, le mode opératoire de cette pratique s’appuie essentiellement sur les fausses déclarations des chantiers et les retards mis pour transmettre les demandes d’équipes de travail au Bureau en charge de la main-d’œuvre docker. « La forte implication d’une certaine catégorie de dockers rend ce phénomène complexe », a-t-il relevé.
Pour tenter de freiner ce phénomène inquiétant pour leur avenir, les syndicats de dockers regroupés au sein de l’Union des syndicats des dockers solidaires (Usds) et du Groupement des syndicats des dockers pour le renouveau en Côte d’Ivoire (Gsdr-CI), ont décidé d’appuyer les efforts de contrôle effectués par le Bureau de la main-d’œuvre docker. « Dans les jours qui suivent, nous initierons en amont et en aval, des rencontres aussi bien horizontales que verticales. Nous saisirons également tous les décideurs pour que le problème soit traité à la racine », a annoncé le conférencier.
Guigréhi Aklégbou Pierre a aussi annoncé la création dans les prochains jours, d’une mutuelle sociale en milieu dockers. « Ce projet est étroitement lié au premier, pour la simple raison qu’une mutuelle impliquera pour les travailleurs dockers, de nouvelles cotisations, alors qu’ils sont déjà sérieusement éprouvés par les prélèvements des impôts réformés applicables aux salariés », a-t-il lancé.
C’est pourquoi, il estime qu’il est temps de mettre fin à l’emploi des "Bana-Bana" et mettre en place une mutuelle en prenant des mesures de confiance.
Pour tenter de freiner ce phénomène inquiétant pour leur avenir, les syndicats de dockers regroupés au sein de l’Union des syndicats des dockers solidaires (Usds) et du Groupement des syndicats des dockers pour le renouveau en Côte d’Ivoire (Gsdr-CI), ont décidé d’appuyer les efforts de contrôle effectués par le Bureau de la main-d’œuvre docker. « Dans les jours qui suivent, nous initierons en amont et en aval, des rencontres aussi bien horizontales que verticales. Nous saisirons également tous les décideurs pour que le problème soit traité à la racine », a annoncé le conférencier.
Guigréhi Aklégbou Pierre a aussi annoncé la création dans les prochains jours, d’une mutuelle sociale en milieu dockers. « Ce projet est étroitement lié au premier, pour la simple raison qu’une mutuelle impliquera pour les travailleurs dockers, de nouvelles cotisations, alors qu’ils sont déjà sérieusement éprouvés par les prélèvements des impôts réformés applicables aux salariés », a-t-il lancé.
C’est pourquoi, il estime qu’il est temps de mettre fin à l’emploi des "Bana-Bana" et mettre en place une mutuelle en prenant des mesures de confiance.
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