Le lundi 22 avril 2024, des agents de contrôle de la Direction des établissements privés et de professions sanitaires (DEPPS) ont entrepris la fermeture de plusieurs structures de santé opérant de manière illégale dans la commune du Plateau.
Divisés en trois équipes, ces agents ont investi la zone d'affaires pour mettre fin aux activités des établissements qui ne disposaient pas d'autorisations d'ouverture et d'exploitation, ni de personnel qualifié, et dont les conditions d'hygiène étaient insatisfaisantes.
Le chef du service de contrôle de la DEPPS, Robe Deguy Samuel, a expliqué que cette opération visant à assainir les établissements de santé privés s'inscrit dans le cadre de la campagne "zéro clinique illégale d'ici 2025", suite à la décision du gouvernement de fermer toutes les structures opérant illégalement sur le territoire.
Selon un rapport du Conseil national des droits de l'homme, sur 1464 structures sanitaires privées, seules 343 sont légalement établies, 99 ont un agrément provisoire et 1022 opèrent sans aucun document administratif, en violation de la loi.
Depuis janvier 2023, le ministère de la Santé, de l'Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, par le biais de la DEPPS, mène des actions d'information et de sensibilisation, suivies de mesures répressives, afin de rétablir l'ordre sanitaire.
Avant l'intervention dans le Plateau, cette opération d'assainissement avait déjà couvert en 2023 les régions sanitaires du Sud-Comoé, du Lôh-Djiboua, de la Nawa, de la Mé et de l'Agneby-Tiassa. Au début de l'année 2024, elle s'est étendue au Guemon, au Cavaly et au Tonkpi.
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