L’Association ivoirienne des journalistes et communicateurs catholiques (AIJCCa) a réussi le pari de l’organisation du Pèlerinage des journalistes et communicateurs (Pelejcom), samedi 6 avril dernier, à Notre Dame de la Garde de Bonoua.
Cette première édition du Pelejcom qui a connu relativement un succès populaire, a eu pour point d’orgue l’enseignement du père Sylvain Boko sur le thème : « Nous sommes membres les uns des autres (Ephésiens 4 : 25). Des communautés de réseaux sociaux à la communauté humaine ».
Dans le développement de ce thème, le vicaire épiscopal du secteur Bonoua a invité les pèlerins à humaniser les réseaux sociaux.
« Il ne faut pas se cacher derrière les réseaux sociaux pour faire du mal aux autres. Vous devez plutôt apaiser, informer de façon utile et orienter la population par vos plumes. Il ne faut pas non plus se réfugier dans les réseaux sociaux et se couper de sa famille, de ses proches. Il faut équilibrer le temps qu’on y passe et le temps qu’on accorde aux siens. En un mot, il vous faut humaniser les réseaux sociaux », a-t-il exhorté.
Pour le curé de la paroisse St Louis d'Adiaké, « les réseaux sociaux ne sont ni bons ni mauvais, mais c'est l'usage qu'on en fait qui les qualifie ». Aussi, a-t-il conseillé aux journalistes et communicateurs catholiques de faire attention à leurs paroles et à ce qu’ils publient.
Par ailleurs, le père Sylvain Boko croit fermement qu’Internet qui récapitule tous les médias, est une chance pour l’évangélisation. Il a invité à cet égard l’AIJCCa à s’en servir pour exécuter cette mission.
« Les enjeux de la communication sur les réseaux sociaux pour les chrétiens sont relatifs à l’évangélisation. L’AIJCCa a donc une mission d’évangélisation sur lesdits réseaux. Vous devez vous mettre ensemble pour être évangélisateurs et aboutir à la formation de la communauté humaine malgré les différences. Et cette communauté dont parle le Saint père passe par les valeurs d’amour et de vérité mue par la charité », a conclu le vicaire épiscopal du secteur Bonoua.
Au nombre d’une cinquantaine, les journalistes et communicateurs qui ont également eu droit à une messe après une méditation sur un parcours jalonné de trois stations, ont terminé leur pèlerinage par une visite de la grotte Notre Dame de la Garde et de la tombe du père Pierre Reguillon, l’un des premiers missionnaires (1880-1903).
C’est donc très ressourcés que les pèlerins ont pris le chemin du retour avec l’espoir de vive le Pelejcom 2020.
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