‘’ La semaine surpassée, le ministre nous a reçus à deux reprises. Hier (ndlr, , le directeur de cabinet adjoint a fait la même chose. Mais nous disons qu’il faut la satisfaction de nos revendications principales qui sont: le paiement de l’indemnité de risque et de sujétion, le glissement catégoriel parce que, depuis 4 ans, il n’y a aucune évolution, et le statut particulier parce que nous ne sommes pas des fonctionnaires ordinaires puisque nous travaillons dimanche, et que nous n’avons pas de congé.
La grève se poursuivra jusqu’à satisfaction de tous ces points'’, a fait savoir Etienne Kacou, Secrétaire général du Syndicat national des pompiers civils de Côte d’Ivoire, en grève depuis le 22 mai 2018. C’était lors d’une conférence de presse tenue, le vendredi 6 juillet 2018, à Yopougon. Le conférencier a ajouté que le ministre de l’Intérieur et de la sécurité, Diakité Sidiki, qu’il a d’ailleurs remercié pour l’intérêt qu’il accorde aux pompiers civils, a expliqué que des dispositions étaient en train d’être prises, pour que les premières revendications soient satisfaites.
Il s’agit du dispatching des véhicules,de la formation administrative des agents et des conducteurs des engins (ambulances et fourgon), et le paiement de la prime pour le solde suspendu pendant un an puis rétabli. ‘’ Ce ne sont que des promesses qui nous ont été faites. Nous avons fait une première grève, le 17 avril 2018. Le 18 avril, nous avons rencontré le cabinet du ministre. Un comité de suivi a été mis en place. Mais il a constaté que les promesses faites n’ont pas été tenues. Et nos camarades sont exposés au risque de contamination puisqu’ils sont en contact avec du sang'’, a relevé Etienne Kacou qui a noté que ce qui fâche le plus, c’est la prime trimestrielle qui n’a pas été payée, le 5 juin, et le blocage pour raison de grève, du voyage en Algérie pour des stages d’officiers des agents. ‘’ Nous les 1496 pompiers civils présents dans les 30 chefs-lieux de régions, nous sommes importants. Nous avons fait 17 734 interventions pour des catastrophes, des accidents, le sauvetage... en 2017. Si rien n’est fait et que la grande saison des pluies atteint l’intérieur du pays, ce sera grave parce que ceux qui doivent protéger la population sont en grève'’, a-t-il fait savoir.
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