Situation des migrants, réfugiés et apatrides : Un réseau de députés ivoiriens aux côtés du HCR pour des solutions

Situation des migrants, réfugiés et apatrides : Un réseau de députés ivoiriens aux côtés du HCR pour des solutions

Des députés ivoiriens réunis au sein du Réseau des parlementaires ivoiriens pour la migration, les refugies et les apatrides se disposent à accompagner le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) dans ses missions en Côte d’Ivoire. Ils l’ont exprimé, lundi 7 mai 2018, lors d’une audience que leur a accordée le représentant-résident du HCR en Côte d’Ivoire, Askia Mohamed Touré, au siège de l’agence onusienne, à Cocody les 2 plateaux. Conduit par son président Bema Coulibaly, député de Konafla-Bazré dans la région de la Marahoué, le Réseau des parlementaires a voulu se faire connaître, de même que son plan d’actions pour contribuer à la lutte contre les problématiques visées plus haut.

En effet, le président du réseau a indiqué que très tôt après la mise en place du nouveau parlement de la 3^e république, ils ont pris conscience de la problématique de la migration, des réfugiés et des apatrides et ont de ce fait décidé d’apporter des réponses idoines. En attendant d’élargir le réseau aux sénateurs, Bema Coulibaly a fait savoir que leur réseau entend faire des plaidoyers pour le bien des personnes visées. « Quand il s’agit des droits humains, aucun sacrifice n’est trop grand.  Nous sommes déterminées à jouer notre partition », a-t-il rassuré le représentant-résident du HCR.

Les députés ont promis de peser de tout leur poids dans les discussions relatives aux problématiques des réfugiés, migrants et apatrides pour que la satisfaction de leurs besoins. « Nous mettrons les petits plats dans les grands pour vous aider à atteindre vos objectifs », a rassuré le président du réseau.

Comme activités, le réseau attend agir sur quatre axes stratégiques à savoir « Encrage institutionnel et développement du Réseau ; promouvoir la politique d’encadrement de la migration ; contribuer à une meilleure protection des réfugiés et des déplacés internes, et contribuer à l’éradication de l’apatridie. Sur ce dernier point, les députés ivoiriens veulent « contribuer à la promotion de la déclaration des naissances ».  

Le représentant-résident du HCR a salué la démarche des parlementaires ivoiriens qui, a-t-il souligné, est unique dans la sous-région ouest africaine. « Ce n’est que louable si vous vous engagez à aborder ces sujets », a dit Askia Touré. Il a rappelé que la Côte d’Ivoire a de tout temps accueilli favorablement des réfugiés qui ont fini par s’intégrer. Cependant, il a invité les députés sur la question de l’apatridie à veiller à ce que le sujet ne soit pas instrumentaliser. Aussi a-t-il attiré l’attention des députés sur le fait que régler la question de l’apatridie n’a rien à voir avec donner la nationalité ivoirienne aux apatrides. A son tour, Askia Touré Mohamed a rassuré les parlementaires du réseau de tout son appui.