l est la personnalité par qui l’information a été rendue publique.
C’est, en effet, le Secrétaire d’Etat auprès du ministre des Transports, en charge des Affaires maritimes, Philippe Légré, qui a révélé, au cours d’une activité de son département, la présence de 18 ressortissants européens interpellés par la police maritime sur les côtes de Sassandra.
Alors que l’affaire prend des proportions relativement à l’origine et à la qualité de ces individus présentés comme des clandestins par les uns et des campeurs par les autres, Abidjan.net a réussi à joindre le concerné, qui est par ailleurs le président du Conseil régional du Gboklè. Région dont Sassandra est la capitale.
Selon le ministre, qui maintient ses dires, les 18 hommes, ont été retrouvés sur la place de Godiégo, un village balnéaire de la sous-préfecture de Sassandra.
Ils ont été trouvés suspects alors qu’une mesure de l’Etat de Côte d’Ivoire interdit les excursions sur les plages. « Les gens ne savent pas comment ils sont arrivés là. Sont-ils arrivés par la voie normal ? Ont-ils été dépistés ? Quelle est leur destination ? Ils ont des véhicules, mais personne ne sait comment et où ils sont passés pour en arriver là», précise Philippe Légré, qui dit avoir saisi aussitôt les ministres de la Défense, de la Sécurité, de l’Intérieur et de la Santé.
Aussi, en collaboration avec le préfet de région, il décide de confiner ces visiteurs inattendus sur les lieux où ils se trouvent.
Ceux, pour éviter tout contact avec les populations riveraines jusqu’à leur dépistage par une équipe médicale qui serait affrétée sur place. « Nous avons décidé de les confiner là où ils sont et d’envoyer des praticiens les dépister, puis les conduire sous escorte de la gendarmerie jusqu’à Grand-Lahou puis à Abidjan », a indiqué le ministre qui dit avoir appris de ces 18 personnes qu’elles sont parties de la France et ont traversé des pays comme l’Espagne et l’Italie, jusqu’à la Guinée pour arriver en Côte d’Ivoire.
« En pareille situation où tout le pays se mobilise contre coronavirus, on ne peut pas accepter une telle présence. Nous devons protéger nos populations, donc nous veillons au respect des mesures prises par le chef de l’Etat. En tant que ministre en charge des Affaires maritimes, ce sont ces instructions que j’ai donné à nos hommes pour surveiller les flans lagunaires et maritimes de notre pays. La vigilance reste de mise, et on ne peut pas tolérer des légèretés », martèle Philippe Légré, le ton un tantinet plus haut.
Faut-il le noter, l'ambassadeur de l'UE, Jobst Von Kirchman, a réagi au sujet de ces personnes interpellées, soulignant qu'il ne s'agit pas de clandestins italiens, mais des campeurs, ressortissants de divers pays d'Europe et du Brésil dont la situation a été signalée à des membres du gouvernement.
Lesquels ont pris des dispositions pour les conduire, en toute sécurité, sur Abidjan.
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