Un riz impropre à la consommation au Togo, en Guinée et au Ghana, et donc refoulé des ports desdits pays, peut-il être consommé en Côte d'Ivoire ? Pourquoi avoir déchargé toute la cargaison du navire Océanprincess transportant cette denrée, puis envisager une quelconque analyse micro-biologique et micro-chimique, avant la mise à la consommation ? Trop de zones d'ombres qui méritent des éclaircissements. En tout cas, les résultats desdites analyses sont très attendus.
Le lundi 18 mars 2019, le président de la Fédération des associations de consommateurs de Côte d’Ivoire (Fac-Ci), Doukoua Godé, suite à des échanges avec des présidents d'associations de consommateurs du Burkina Faso et du Togo, donnait l'alerte de la présence au port d'Abidjan (Côte d'Ivoire), d'un bateau ayant dans ses cales du riz avarié impropre à la consommation. Le lendemain de cette alerte, c'est-à-dire le mardi 19 mars 2019, le directeur du Commerce extérieur, Kaladji Fadiga confirmait cette information. En effet, les 18 000 tonnes de riz soupçonnées de mauvaise qualité ont été effectivement débarquées au port d'Abidjan. Une visite réalisée le même jour au port d'Abidjan, a permis de voir ce produit stockée dans des entrepôts en attendant, selon le directeur du Commerce, de procéder à des contrôles micro-biologiques et micro-chimiques, ainsi que des contrôles de résidus de pesticides.
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