Saisissant la balle au bond, le proviseur de l’établissement, Kadidjata Diarra, a exprimé son mécontentement aux élèves qui devraient, selon elle, être des modèles d’exemplarité. « Vous êtes l’avenir de notre pays et le pays a besoin de citoyens respectueux des institutions de la République dont fait partie l’école. Respectez donc l'école et les personnes qui l’incarnent, notamment l’administration, les enseignants et le petit personnel », a recommandé Mme le proviseur. Non sans leur prodiguer de sages conseils.
Aux enseignants, Mme Diarra a exprimé toute sa compassion et son soutien. Elle a, dans la même dynamique, demandé encore une fois pardon dans l’intérêt supérieur de l’école. Elle a remercié le corps enseignant qui a répondu aux appels à l’apaisement et qui, ce matin, est présent pour la reprise des cours.
Le président du Coges, Paulin Yapoga, au nom des parents d’élèves, a également demandé pardon au corps professoral. « Nous ne saurions cautionner cette inconduite. C'est pourquoi nous vous demandons solennellement pardon et vous exhortons à pardonner parce que ce jeune homme représente pour certains un petit frère et pour d'autres un fils, et son avenir est entre vos mains », a plaidé le président du Comité des parents d'élèves.
Le président du Coges, Paulin Yapoga, au nom des parents d’élèves, a également demandé pardon au corps professoral. « Nous ne saurions cautionner cette inconduite. C'est pourquoi nous vous demandons solennellement pardon et vous exhortons à pardonner parce que ce jeune homme représente pour certains un petit frère et pour d'autres un fils, et son avenir est entre vos mains », a plaidé le président du Comité des parents d'élèves.
Il faut rappeler que le 19 mars 2024, Rosemonde Ehounou, professeur d'Education physique et sportive (Eps), dispensait son cours sur le terrain de sport de l’école entre 8h et 10h. Juste à côté, des élèves de terminale A3 jouaient au football, une activité qui perturbait les cours du professeur de sport. Mécontente, cette dernière les a interpellés, en vain. Elle finit par confisquer leur ballon. C’est en venant réclamer la balle que l’un d'entre eux l'a agressée.
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