Les violences subies par les journalistes en Côte d’Ivoire au cours de l’année 2017 ont été relevées par Guillaume Gbato, secrétaire général du Syndicat National des Professionnels de la Presse de Côte d’Ivoire (Synappci), lors de son message de vœux de nouvel 2018 aux professionnels des médias.
Parmi ces violences, Guillaume Gbato a regretté l’agression du journaliste César Djedjemel, survenue le samedi 7 octobre 2017, à Port-Bouet. Notre collègue connu sous le pseudo de César Djedje Mel a été violenté par des militaires commis à la sécurisation d’une opération publique de déguerpissement menée par la ministre Anne Ouloto. Le journaliste s’en est sorti avec une blessure à la tête et son smartphone totalement détruit.
Trois mois après la barbarie, et face au silence des autorités, Gbato et le Synappci annoncent des actions d’envergure, pour que justice soit rendue à César Djedjemel.
« (…) Au mois de novembre, à l’occasion de la journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes, nous avons lancé notre campagne de soutien et de solidarité envers notre camarade César Djedjemel, du journal en ligne Ivoire Matin, agressé sauvagement quelques semaines plus tôt par des agents des forces de défense et de sécurité commis à un déguerpissement dans la commune de Port-Bouët. Au cours des prochains mois, nous poursuivrons et intensifierons cette campagne avec le soutien de nos partenaires nationaux et internationaux pour que justice soit rendue et que les agresseurs de Djedjemel soient identifiés et punis conformément à la loi », a fait savoir Guillaume Gbato dans son message de vœux 2018 à ses confrères.
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