
Ces dernières semaines, une quinzaine de syndicats du primaire, réunis au sein de l’intersyndicale (Isepp-ci), ont observé une grève. Il en a été de même pour la Plateforme nationale des organisations professionnelles du secteur public de Côte d’Ivoire. Mais qu’est-ce que ces agents de l’Etat encourent après cette succession de grève ?
Selon un expert en Droit de travail, qui a requis l’anonymat, le raisonnement de l’administration, c’est que le traitement étant mensuel, toute grève qui intervient, avale le salaire, sauf les allocations familiales.
« (…) sous Hubert Oulaye, il y a eu des grèves de deux semaines et moins, et des grévistes ont perdu tout leur salaire. Mais au temps de Gnamien Konan, il y a eu quelques mois, des ponctions ont été faites au prorata des jours non travaillés. Et puis, il faut savoir que le salaire est la rémunération du travail effectué. Il n’y a donc pas de salaire. Et puis les autorités disent que ces dernières grèves sont illégales. La balle est donc dans leur camp », a affirmé le spécialiste, aux confère de Soir info.
2 Commentaires
Anonyme
En Novembre, 2016 (13:18 PM) Article de piètre qualitéAnonyme
En Novembre, 2016 (15:43 PM) Spécialiste ? Mon œil ouais !Participer à la Discussion
Commentez cet article