Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Bakayoko-Ly Ramata, a apporté, mardi, le soutien du gouvernement à l’Union nationale des femmes handicapées de Côte d’Ivoire (UNFHCI), suite à l’assassinat de deux d’entre elles dans les villes de Daloa et Katiola.
« Suite aux crimes commis sur deux jeunes filles portant des handicaps, je suis venue, au nom du gouvernement, pour apporter notre soutien moral, notre réconfort à l’Union nationale des femmes de Côte d’Ivoire et à toutes les personnes porteur de handicap », a affirmé Mme Bakayoko, au siège de la Fédération des associations pour la promotion sociale des handicapés de Côte d’Ivoire (FAHCI), au Plateau (Abidjan).
« Nous sommes venus vous dire que vous n’êtes pas seules, que nous vous soutenons et que ces crimes ne peuvent pas rester impunis. Vous avez droit à la vie, à l’épanouissement, droit de contribuer au développement de ce pays », a-t-elle ajouté, faisant savoir que ces deux victimes seront enterrées dignement.
« Les violences faites aux personnes handicapées sont légion. La femme handicapée battue, violée, tuée, c’est tous les jours. C’est une situation très douloureuse et nous sommes plus que peinées. Le réconfort que le gouvernement nous apportons aujourd’hui, nous va droit au cœur », a indiqué pour sa part la présidente de l’UNFHCI, Anne Cécile Konan.
Elle a demandé aux populations de les protéger parce qu’elles sont trop vulnérables. Mme Konan a également souhaité que les campagnes de sensibilisation se multiplient pour que ces violences cessent.
L’auteur du crime commis à Daloa a été condamné à 20 ans de prison avec port de chaînes au pied. Les services du ministère de l’Intérieur sont à pied-d‘œuvre pour retrouver le ou les auteurs de celui de Katiola.
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