Pire, les pluies diluviennes qui s’abattent presque quotidiennement sur la ville depuis plus de deux semaines, ne sont pas de nature à faire sortir les clients et faciliter les transactions commerciales.
Depuis l’arrêt des cours, les petits clients ont déserté les établissements scolaires. Du coup, les femmes qui vendaient aux abords de ces écoles voient leurs activités complètement éteintes. C’est la disette générale au niveau des affaires. Il en va de même des petits commerçants qui vendent les articles scolaires le long des trottoirs.
Très souvent, se plaint dame Holly Akouba, vendeuse de mèches, « c’est tôt le matin que commencent ces pluies empêchant les clientes de sortir de chez elles ». Alors que « c’est cette activité qui me permet de venir en soutien à mon époux, fonctionnaire ». Car explique-t-elle, « l’argent du marché n’arrive plus à finir le mois ».
Tout de même, les commerçants savent raison garder et font contre mauvaise fortune bon cœur. Puisque, se console M. Anet Adrien, vendeur d’ouvrages scolaires de seconde main communément appelé « librairie par terre », « nous sommes habitués à ces périodes de passage à vide. Et puis, il faut bien qu’il pleuve et il faut aussi que les enfants se reposent après neuf mois de travail ».
En même temps que cela signifie baisse des activités chez les commerçants, les bienfaits de la pluie ne sont pas niés par ces derniers.
D’ailleurs, pour anticiper sur la rentrée qui interviendra en septembre prochain, nombreux parmi eux ont commencé à faire le point pour être en mesure de passer à temps les commandes nécessaires.
Comme quoi, le succès dans le commerce, c’est aussi la saine appréciation des réalités du moment et une bonne dose de capacité d’anticipation.
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