
Au centre d’Abidjan, dans la commune d’Adjamé précisément au carrefour ‘’Liberté’’, le petit marché créé par des vendeurs ambulants est méconnaissable. Le décor est désastreux. Des tables et bancs cassés traînent au sol. Regroupés à certains endroits, ces commerçants mécontents regardent impuissamment leurs matériels endommagés par des agents de la mairie d’Adjamé. « Nous avons fait des provisions pour la Can et là, ils nous empêchent de travailler...Nous avons aussi le droit de faire nos chiffres pendant cette fête africaine », a déclaré monsieur Founou, vendeur de vêtements friperies 1er choix. Accroupie auprès de sa marchandise, les mains sur les joues, dame Saki, le visage désespéré ne réalise pas qu’elle ne peut plus écouler ses marchandises.
Au carrefour siporex de la commune de Yopougon, même constat. Sous le regard vigilant des forces de l’ordre, les vendeurs à cet endroit ont été déguerpis. En colère, les commerçants ont décrié leur ras-le-bol. Selon eux, les autorités n’ont pas le droit d’agir ainsi. Interrogé par une télévision ivoirienne, le 1er adjoint au maire de ladite commune, monsieur Yaya Doumbia affirme que cette action est utile pour le rayonnement de la commune. « On ne peut faire des omelettes sans casser les œufs », a-t-il dit. Puis d’ajouter que l’objectif n’est pas d’arracher aux commerçants leurs pains quotidiens.
Au carrefour siporex de la commune de Yopougon, même constat. Sous le regard vigilant des forces de l’ordre, les vendeurs à cet endroit ont été déguerpis. En colère, les commerçants ont décrié leur ras-le-bol. Selon eux, les autorités n’ont pas le droit d’agir ainsi. Interrogé par une télévision ivoirienne, le 1er adjoint au maire de ladite commune, monsieur Yaya Doumbia affirme que cette action est utile pour le rayonnement de la commune. « On ne peut faire des omelettes sans casser les œufs », a-t-il dit. Puis d’ajouter que l’objectif n’est pas d’arracher aux commerçants leurs pains quotidiens.
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