Selon les recommandations de Jean-Pierre Cardinal Kutwa, archevêque d'Abidjan, le prêtre ou laïc commis à cette tâche barbouillera la cendre sur la tête de chaque fidèle.
Il n' y aura pas de contact physique entre le prêtre et le fidèle, pour éviter la propagation de la Covid-19.
C’est une directive donnée par le Vatican aux églises catholiques du monde entier. La procédure qu'adopteront les prêtres est la suivante : le prêtre bénira les cendres avec de l’eau bénite, en silence.
Ensuite, il récitera une des formules du missel romain : « convertissez-vous et croyez à l’évangile », ou alors, "souviens-toi que tu es poussière, et que tu retourneras en poussière ».
Contrairement au rite habituel qui consistait à prononcer la formule pour chaque personne, cette fois, elle le sera une seule fois pour tous ceux qui sont présents.
Par la suite, le prêtre nettoiera ses mains, mettra un masque et « laissera tomber » les cendres sur la tête des fidèles, en silence.
Pour ce premier carême dans le contexte de la Covid-19, le vicaire général de l’archidiocèse d’Abidjan, père Jean Pascal Thaddée Séka Séka, a adressé un courrier aux prêtres, aux religieux et religieuses et aux fidèles laïcs, afin de les informer des dispositions à prendre face à la résurgence de la maladie.
Se référant à la congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, le prêtre a rappelé que les cendres tiennent lieu de préparation pénitentielle.
Raison pour laquelle, l’ouverture de la célébration est marquée par la prière d’ouverture.
« Le rite de la cendre a lieu après l’homélie, et non après la sainte communion ».
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