Dans un communiqué publié le 28 janvier 2024, en réaction l’annonce, par le Mali et le Niger, de retrait avec le Burkina Faso, de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao), la Commission de l’organisation sous-régionale dément avoir réagi.
Un premier communiqué présenté comme un faux, sur sa page X (Twitter) par la Commission, l'organe exécutif de la Cedeao a indiqué n’avoir pas été saisi formellement par les trois pays concernant un quelconque retrait.
Par conséquent, la Commission précise que les trois pays ???« demeurent des membres importants » de l’organisation. Ce, en ajoutant que l’organe de décision – le Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement - travaille au retour de l’ordre constitutionnel dans les pays susmentionnés.
Cette annonce de retrait intervient trois jours apres l'échec d'une mission de la Cedeao à Niamey.
Dans le communiqué produit suite à l'annulation de la mission, la Commission a exprimé son regret de ne pas avoir pu effectuer le déplacement de la capitale nigérienne, parce que les dispositions idoines n'ont pas été prises par la junte, refusant ainsi de permettre l'arrivée du vol prévu.
Le premier communiqué suscite de nombreuses réactions notamment sur X (Twitter). Des internautes apportent leur soutien à Bamako, Niamey et Ouagadougou. Nicolas Macron (@loukman61355) invite la Commission a préciser qu’il s’agit « d’ex-membres de la Cedeao », comme pour se soumettre à la volonté des trois juntes.
Bachama Prince (@bachamaprince) est de cet avis, puisqu’il souligné « le droit d’association » dont bénéficient les trois gouvernements. Gandaho (@G.Jinola) est plus radical encore. «Pas de négociation avec vous (Cedeao ndlr) », écrit-il.
Le second également. Puisqu’il est maintes fois rappelé à la Commission de surveiller sa page x (Twitter), afin deviter le piratage dont elle fait mention.
Pour rappel, la Commission avait dû apporter un démenti lorsqu'un communiqué publié sur sa même page relativement au Président nigérian, Ahmed Bola Tinubu, aurait exprimé son souhait de negocier avec la junte de Niamey.
Ce, alors ue la position de l'organisation sous-régionale était d'exercer davantage de pression afin que les militaires lâchent prise.
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