La directrice de la fabrique culturelle situe les enjeux des rencontres interculturelles du cirque d’Abidjan (Rica), un festival innovant qui débute aujourd’hui pour s’achever le 18 février.
Vous n’arrêterez pas de surprendre. Vous avez organisé de la danse, du théâtre, du slam, des expo peintures, des rencontres de livres, de la musique et tout d’un coup on a du cirque. Pourquoi ?
Nous avons effectivement mis à hauteur de connaissance du public, des artistes, toutes disciplines confondues, très doués en Côte d’Ivoire et nous avons constaté qu’il n’y a absolument rien concernant le cirque. Pas d’événement, pas d’artiste. J’ai trouvé ça dommage d’autant plus c’est une discipline qui ratisse large dans sa cible car le cirque rassemble tous les membres, toutes les couches de la famille. Des grands parents aux petits enfants en passant par les parents fussent-ils hommes ou femmes, on a tous été à un moment donné ou à un autre été fasciné par le cirque qui finalement est la chose de tous. Et j’ai décidé de réagir en comblant ce vide, en donnant à voir aux Abidjanais et aux Ivoiriens cette belle discipline. Il se tiendra donc à Abidjan, 4 jours durant, du 15 au 18 février, les Rica.
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