Le public de la ville d’Adiaké a été tenu en haleine durant les dix heures qu’a duré le concert live final du Festival des musiques urbaines d’Anoumambo (FEMUA) 10 délocalisé à Adiaké dimanche.
Pendant ces heures, les populations d’Adiaké venues très nombreuses prendre part à ce concert sont restées scotchées aux mélodies et voies harmonieuses des artistes invités pour la circonstance. C’est sur une note du Bolo super que commence l’aventure musicale comme pour dire qu’il faut toujours avoir la tête dans la tradition. Le Kruman Group Orchestra, détenteur d’un Bolo super bien originel, avec ses danseurs et danseuses à l’agilité surprenante et aux pas calculés, ont épaté les mélomanes, annonçant déjà les couleurs d’un concert prometteur en qualité.
C’est le groupe Révolution qui viendra apporter la première note « zougloutique » à cette soirée. Auréolés du prix de Kundé d’or 2017 du meilleur artiste de l’Afrique de l’Ouest, « Les 4 garçons » de Yopougon qui ne savent pas dormir sur leur laurier, ont donc assuré, et comme « en Zouglou ça réussit toujours », ont réussi à emballer le public d’Adiaké qui a réclamé et obtenu qu’ils entonnent leur titre en vogue en ce moment « je ne bois plus oh ! » Quand ils le font, c’est le délire total.
Singuila avec qui le public a chanté étonnamment en chœur les titres n’a pas failli à sa renommée de bon faiseur de spectacles.
En pays éhotilé, nul n’est indifférent au high life, proximité géographique et culturelle oblige, et comme le chanteur ghanéen Bisa K Déi, invité au FEMUA en pratique du pur, il n’a pas mis de temps à séduire le public d’Adiaké, faisant même dire à l’artiste « Here I am home » (Ici je suis chez moi en français). Dj Léo et Yabongo viendront achever de convaincre le public d’Adiaké qu’il valait la peine de passer les dix heures à suivre ce concert, un véritable régal.
Quand les décibels cessent de tonner à la place Alassane Ouattara, il était 6H 00.
La ville d’Adiaké a accueilli le premier concert final délocalisé du FEMUA après le rendez-vous manqué de Korhogo en 2016, suite à la disparition subite sur scène de l’artiste congolais Papa Wemba, rappelle-t-on.
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