Dans le programme scolaire ivoirien, figure en bonne place l'Education physique et sportive (Eps). Elle constitue une matière d'évaluation du primaire au secondaire et même d'examen pour les élèves de Cm2, 3e et terminale. Cependant, force est de constater des établissements scolaires ne disposent aucune infrastructure sportive pour permettre aux élèves de s'exercer à quelques disciplines.
Et le gouvernement qui autorise l'ouverture de ces écoles et y affecte des élèves n'en fait pas cas. De plus en plus, des établissements naissent sans espaces de jeu et de sport. Surtout dans le privé. Pour exécuter ce cours d'Eps, c'est dans des espaces publics qui ne respectent aucune norme sportive et ne garantissent pas une meilleure formation aux apprenants que les élèves et les professeurs sont conduits. A Koumassi, le complexe sportif est lieu choisi par plusieurs écoles environnantes pour donner les cours d'Eps. Le risque, c'est que les élèves sont obligés de sortir de leur établissements et traverser rues fréquentées par des véhicules. Pareil à Treichville au quartier Biafra. C'est dans l'espace public, à droite à la montée du pont De Gaulle, que sous les arbres des élèves font l'Eps.
A Adjouffou, le groupe scolaire Céleste n'a pas cherché loin. C'est dans un espace ouvert qui longe la clôture d'une entreprise que les enseignants s'efforcent de donner des cours à des dizaines élèves, distraits par les passants et les tintamarres domestiques des populations autour. De nombreuses écoles sont dans cette situation. Pourtant de ces cours, des talents ont été dénichés et révélés lors des compétitions intra et interscolaires, telle l'Oissu que, pour le bonheur du sport ivoirien .
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article