Le gouvernement ivoirien a annoncé mercredi "une procédure d’appel" après que le tribunal du commerce d’Abidjan a ordonné la suspension de l’opération de destruction du riz d’origine birman déclaré impropre à la consommation et autorisé une contre-expertise, suite à une saisine de OLAM, la société exportatrice.
"Le Conseil a instruit le ministre chargé du Commerce, le ministre de la Justice et l’ensemble des ministres concernés à l’effet d’engager une procédure d’appel contre cette décision", a annoncé le porte-parole du gouvernement Sidi Toure, face à la presse, a l’issue d’une réunion du conseil des ministres.
Le 09 mai, suite à une assignation de l’Etat de Côte d’Ivoire par OLAM, le tribunal du commerce d’Abidjan a ordonné la suspension de l’opération de destruction et désigné un nouveau cabinet d’expertise afin de déterminer à nouveau si la cargaison de riz est effectivement impropre à la consommation humaine.
Le 30 mars il a été procédé à la saisie et à la mise sous scellé de la cargaison. Démarré le 16 avril, le bilan partiel de l’opération de destruction "au 15 mai est de 11.293 tonnes métriques de riz détruites, soit 62,3% du stock initial".
Selon le porte-parole du gouvernement, cette décision d’appel a été prise "compte tenu du caractère sensible de cette affaire qui fait peser des menaces graves sur l’ordre public".
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