Le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme, à travers sa direction des droits de l’homme, a organisé, du mardi 13 au jeudi 14 août 2024, les « Journées régionales des droits de l’homme » à Bouaké pour promouvoir les droits de l’homme.
Il s’agissait d’une campagne de sensibilisation qui visait à approfondir les connaissances des populations sur les droits de l’homme, en particulier concernant les mesures de protection des victimes de violences domestiques, de viol et de violences sexuelles, telles que promues par la loi n° 2021-894 du 21 décembre 2021.
Durant ces 72 heures d’activités, le sous-directeur des droits de l’homme, Kolo Touré, ainsi que l’ensemble de la délégation de direction des droits de l’homme, ont échangé avec divers acteurs de la société civile, notamment, les chefs traditionnels et religieux, les directeurs et chefs de services publics, ainsi que les représentants d’associations de jeunes et de femmes et d’organisations syndicales.
Les forces de défense et de sécurité ont également été sensibilisés. Les intervenants ont expliqué de manière claire la notion de droits de l’homme, afin d’améliorer la compréhension de cette thématique et d’informer sur les mécanismes de protection et de promotion des droits de l’homme, en particulier les procédures à suivre en cas de violation.
L’accent a été mis sur la loi de décembre 2021, qui vise à protéger les victimes de violences domestiques, de viols et de violences sexuelles autres que domestiques. Les participants ont été informés sur les démarches à suivre pour bénéficier des protections offertes, notamment qui saisir, comment le faire et quelles mesures peuvent être obtenues en cas de besoin.
Il est important de souligner que toute personne victime de violences domestiques mettant sa vie en danger, toute personne menacée d’un mariage forcé, toute victime de viol ou d’autres formes de violences sexuelles dans son lieu d’habitation, ainsi que toute personne dont un enfant mineur est victime de telles violences, peut demander une ordonnance de protection en saisissant le procureur de la République ou le président du tribunal territorialement compétent.
La délivrance de cette ordonnance n’est pas subordonnée à la production d’un certificat médical ni à une plainte pénale, et la victime qui en fait la demande ne paie aucun frais.
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