Un atelier-bilan sur le système de contrôle biométrique des élèves affectés dans les établissements secondaires privés, s’est ouvert ce lundi 15 juillet 2024 à Jacqueville, une cité balnéaire dans le Sud ivoirien.
Les travaux de cet atelier, qui s’achève le samedi 20 juillet 2024, devraient permettre de former les membres d’une équipe-projet sur les différents modules pour une maîtrise complète du système de contrôle biométrique, au niveau du ministère de l’Education et de l’Alphabétisation.
A l’ouverture de cet atelier de formation sur le contrôle biométrique des élèves dans les établissements secondaires privés, M. Raoul Kouadio, directeur de Cabinet, représentant de la ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, a soulevé les enjeux de ces assises.
« Après quatre années de déploiement de ce système de contrôle en ligne, l’objectif est maintenant de former les acteurs pour une prise en main totale du contrôle biométrique des élèves affectés dans les établissements secondaires privés », a indiqué M. Raoul Kouadio.
Le ministère de l’Education envisage, à la suite de la phase pilote, de reprendre le système concédé à un opérateur privé. M. Raoul Kouadio a salué le partenariat public-privé dans le secteur de l’éducation qui permet de mettre en œuvre certaines technologies.
Le contrôle biométrique des élèves a débuté au cours de l’année scolaire 2020-2021 par une phase pilote dans 744 établissements dotés de ce système digital. À ce jour, l’ensemble des établissements secondaires ciblés au début du projet a été équipé, soit 2 444 établissements.
Ce dispositif vise à savoir si les élèves affectés par l’Etat suivent effectivement les cours. Partant, le paiement des frais de scolarité aux établissements privés accueillant ces élèves est désormais conditionné au contrôle de la présence en ligne, mis en place depuis 2020.
Mariam Diarra, représentant la Direction de l’encadrement des établissements privés (DEEP), a d’entrée de jeu salué la ministre de tutelle, Pr Mariatou Koné pour cette oreille attentive, visant une gestion efficiente des élèves affectés par l’Etat à travers le pays.
Cet atelier fait suite à un temps de réflexion qui s’est tenu, en octobre 2023, dans le but de dresser le bilan du déploiement du système de contrôle biométrique et de définir les mesures de sa pérennisation, a souligné Mme Mariam Diarra.
« Il est maintenant question de passer à la phase pratique de la prise en main totale du système de contrôle biométrique par l’État. Cette phase doit commencer par la mise en place d’une équipe dédiée à cette prise en main et la formation de tous les acteurs impliqués », a-t-elle précisé.
Le projet, financé par la Banque mondiale, est mis en œuvre par la Direction de l’encadrement des établissements privés (DEEP), en collaboration avec le Projet d’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens (PAGDS).
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