«La formation se passe très bien parce qu’ici, il n’y a pas de femme. On nous appelle des petits garçons. Donc, on est au même titre que les garçons parce que nous faisons le même travail.», a déclaré Mlle Timité Maboundou, rencontrée en plein exercice de désincarcération (extirpation) d’un conducteur coincé par le tableau de bord d’un véhicule suit à un accident.
«Depuis toute petite, j’ai aimé ce métier. J’aime sauver des vies, c’est pour cela que je suis là. Quand je suis sur le terrain, je suis à l’aise», a fait savoir, pour sa part, Mme Sékongo Née Yéo Fatoumata.
Elle se réjouit du bon déroulement de la formation.
Mlle Timité et Mme Sékongo et 11 autres femmes suivent correctement la formation de la deuxième promotion de pompiers civils de 178 éléments composée en grande majorité d’hommes. Elles se sont adaptées aux exercices pratiques nécessitant des efforts physiques pour la manipulation des matériels de travail qui sont souvent lourds.
La sous-directrice en charge de la formation à la direction générale de l’Office National de la Protection Civile (ONPC), par ailleurs, chef de centre de formation de ces pompiers civils de la deuxième promotion, Mme Kremien Gnamkey Marie, loue le courage de ces femmes qui ont choisi ce métier.
«On a coutume de dire que c’est un métier d’homme, mais quand les femmes s’y mettent, c’est vraiment beau. Quand elles se donnent c’est impressionnant», a-t-elle souligné.
Elle invite les femmes à s’intéresser à ce métier.
Mme Kremien félicite les dames qui dirigent les centres de secours d’urgence du pays, notamment, les chefs des centres de Dimbokro, Daloa et Divo, pour la maîtrise de leur personnel et du travail.
Le Corps de sapeur-pompier civil est un nouveau corps qui a été créé en 2014 dans le cadre de la politique de réinsertion sociale des ex-combattants.
Déployés dans 30 centres de secours d’urgence du pays, ils assurent les mêmes missions que les sapeurs-pompiers militaires sur le terrain.
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