Des producteurs de la noix de cajou appellent l’État à la rescousse face à la mévente de leurs produits depuis la campagne de 2018.
“A chaque campagne, l’État ivoirien édite des mesures, les prix bord champ y compris. Lorsque celles-ci, depuis 2018, ne sont pas respectées, il faut prendre le taureau par les cornes car j’ai l’impression qu’on tourne sciemment en rond et on laisse faire, finalement”, s’est insurgé Adama Koné, 55 ans, un producteur d’anacarde à Niakara.
Comme lui, beaucoup de producteurs ont appelé, l’État ivoirien, garant des droits et libertés de chaque citoyen sur son territoire “à des actions vigoureuses quant au respect du prix bord champ de noix de cajou aux producteurs”.
” J’ai l’impression d’être un damné de la société, ou alors, parce que je suis agriculteur, je n’ai que des devoirs ? je vivote et, malgré mes efforts, je ne peux même pas m’occuper de mes enfants !! “, a-t-il déploré.
Le kilogramme de noix de cajou est vendu aujourd’hui à 100 francs CFA, et pire encore, les pisteurs sont devenus presque invisibles dans le département de Niakara.
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