Le Directeur régional de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (DRENA) de Duekoué, Émile Nango Nango, a montré, lundi 14 janvier 2024 lors d’un entretien à l’AIP, son souhait de voir le projet de Bourse nationale des manuels scolaires (BONAMAS) se perpétuer.
Selon M. Nango, le projet a participé à améliorer considérablement les performances scolaires des élèves, vu les résultats probants de la phase pilote.
«À l’issue de la phase pilote qui a été conduite avec le niveau 6ème dans certaines écoles du territoire national, dont le collège moderne de Sémian, localité située à 35km de Duékoué, région du Guémon (Ouest), sur 230 élèves ayant souscrit au Bonamas, 228 ont été admis en classe supérieure. Cela vient conforter le fait que lorsque les élèves ont en leur possession les ouvrages, les conditions d’apprentissage sont rendues plus aisées. Nos élèves augmentent leurs chances de réussite», a-t-il affirmé.
Le directeur régional a daigné revenir sur le contexte justifiant le Bonamas, expliquant que la naissance de ce projet entre dans le cadre des résolutions issues des états généraux de l’éducation nationale (EGENA), qui avaient pour but d’apporter des solutions aux maux de l’école ivoirienne. Ce qui a conduit à la naissance du Bonamas, a-t-il assuré, soulignant que l’État avait en amont pensé à une stratégie de diffusion et de stabilisation des ouvrages scolaires.
«Concrètement, il s’agit pour l’État de mettre à la disposition des apprenants, les huit ouvrages recommandés en fonction des disciplines enseignées moyennant la somme de 10.000 FCFA, à verser pour l’année. Il faut pour l’élève bénéficiaire les protéger et les rendre en fin d’année », a-t-il fait savoir.
Il a aussi ajouté que chaque enseignant avait droit à un ouvrage, et qu’à terme, vu le succès retentissant de la phase pilote, il s’agira de poursuivre le projet au niveau 5ème, ensuite le niveau 4ème et enfin le 3ème au fil des ans», a-t-il dit.
Emile Nango Nango a, par conséquent, profité pour plaider auprès de l’État, afin de poursuivre ce projet, parce qu’il permettra non seulement aux élèves locaux d’avoir des chances de réussite comme leurs camarades des autres villes. Mais, il (projet) servira aussi à lutter contre les disparités au niveau de l’école qui est le milieu par excellence de l’expression de l’égalité des chances entre les différentes couches de la société.
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