Lors du lancement officiel d’une enquête foncière organisée dans le cadre du projet de renforcement et d’amélioration du cadre de vie et de la gouvernance foncière du cadastre de trois villes ivoiriennes, dont la capitale politique, il a été révélé que 55 % des lotissements effectués à Yamoussoukro ne bénéficient pas d’approbation.
Parmi les 202 lotissements répertoriés, 92 ont été approuvés, les autres n’étant pas reconnus par les services de l’État.
Le projet vise à mettre au jour les plans de lotissement problématiques. Selon Traoré Salim, représentant de la structure de mise en œuvre, CGEDS-ETAFAT-TERRABO-ALYS (CETA) et chef de Projet d’amélioration de la gouvernance pour la délivrance des services de base aux citoyens (PAGDS/CADASTRE), de nombreux lotissements effectués dans la capitale politique ivoirienne ne reflètent pas la réalité du terrain, avec des cas fréquents de lots se chevauchant.
M. Traoré, parlant au nom du géomètre-expert Diallo Sékou, a souligné qu’un travail préalable de basculement de tous les plans de lotissement avait été réalisé par le groupement. « Cela va apporter d’abord une clarté dans la gestion de la documentation au niveau du cadastre, et éviter le rejet d’un certain nombre de dossiers pour coordonnées non conformes. »
Certaines des zones non approuvées sont déjà construites jusqu’à 80 ou 90 % et pourraient faire l’objet de régularisation, à condition de respecter toutes les conditions requises par la loi ivoirienne.
« Notre objectif est de dresser un tableau complet des problèmes existants et de fournir les informations nécessaires aux décideurs », a ajouté Traoré Salim.
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