Il y a des préjugés qui ont la peau dure. C’est le cas de celles dans lesquels sont cataloguées les femmes bété. En effet, ces dernières sont perçues comme bagarreuses, intransigeantes, insoumises, etc. Tout un panel de stéréotypes qui ne manquait pas d’effrayer Honorat De Yedagne, à l’idée de convoler avec une femme de cette ethnie du centre-ouest de la Côte d’Ivoire.
« J’avais des préjugés sur les femmes bété et j’avais peur d’elles. Mon père vendait au marché et à chaque fois qu’on entendait des cris et des palabres, il y avait toujours une femme bété qui était impliquée dans l’affaire. Je ne me voyais donc pas en épouser une », a-t-il relaté sur les ondes de radio Nostalgie à l’émission Rien à cacher.
Ironie du sort, l’ancien directeur général de Fraternité Matin finira par prendre pour épouse une femme bété et se rendra compte que l’objet de ses peurs n’était que pure idée reçue.
« Finalement c’est une femme bété qui m’a séduit et j’ai fini par l’épouser. C’est une femme formidable à qui je dois beaucoup. Aujourd’hui je peux témoigner que toutes les femmes bété ne sont pas belliqueuses comme on le croit », a-t-il confié.
Notons que chacune des ethnies en Côte d’Ivoire est marquée par des préjugés qui rythment la vie sociale.
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