Le superviseur de la Commission électorale indépendante (CEI) pour le district du Sassandra-Marahoué, Traoré Méfoua, a entretenu, vendredi 5 juillet 2024, les populations de Bouaflé notamment les leaders des jeunes et des femmes, les chefs traditionnels et guides religieux, les représentants de partis politiques et d’associations sur l’élection,
Cette activité, qui s’inscrit dans le cadre d’une campagne d’éducation civique électorale, vise. entre autres, à mieux faire connaître la CEI et à encourager les populations à prendre une part active dans le processus électoral.
M. Traoré est intervenu sur deux points, à savoir les acteurs et la révision électorale. Il a relevé que les premiers acteurs sont les électeurs, et pour avoir la qualité d’électeur, il faut avoir la nationalité ivoirienne, être âgé de 18 ans au moins, jouir de ses droits civils et politiques et il faut s’inscrire sur la liste électorale.
Il a appelé tous ceux qui ont l’âge de voter de s’inscrire sur la liste électorale pour être électeurs afin de prendre une part active dans le choix des personnes qu’il souhaiterait voir diriger. L’électeur, a-t-il souligné, peut perdre sa qualité d’électeur en cas de décès ou de condamnation.
« Quand ces droits sont suspendus alors on sort le nom de la personne de la liste électorale. On écrase pour les morts mais on n’écrase pas pour les personnes condamnées parce qu’après avoir purgé la peine, on revient sur la liste électorale ».
Le superviseur a indiqué que les candidats constituent les deuxièmes acteurs des élections. Issu d’un parti politique ou indépendant, le candidat doit être ivoirien, inscrit sur la liste électorale et doit jouir de toutes ses facultés ainsi que de ses droits civils et politiques.
Ces candidats sont appelés à produire un programme de développement qui est présenté aux électeurs lors des campagnes électorales. Ils ne doivent pas utiliser les biens publics (les véhicules administratifs), les couleurs orange, blanc, vert et les armoiries de la République. Ils peuvent être sanctionnés en cas de non-respect de ces règles et de la tenue de propos non courtois.
Traoré Méfoua a énuméré les autres acteurs. Il s’agit des 18 membres de la Commission centrale et ceux des commissions locales, issus de la CEI. La CEI a-t-il ajouté travaille avec les agents électoraux pour l’aider à réaliser son mode opératoire. Au-dessus de la CEI, on a le Conseil constitutionnel et le Conseil d’Etat.
En ce qui concerne la révision électorale, il a souligné que c’est une activité qui se déroule chaque année ou tous les deux ans pour mettre à jour la liste électorale. La révision est faite pour enregistrer non seulement les nouveaux mais les personnes qui désirent changer de lieux de vote ou les femmes mariées qui ont changé de nom.
Il a relevé que cette opération, qui va commencer le mois de septembre, doit permettre d’enregistrer un nombre record d’électeur. « Cette opération doit permettre d’enregistrer un nombre record puisque les partis politiques disent que la liste électorale est petite (8 millions électeurs) », a dit le superviseur, invitant les partis politiques à mettre tout en œuvre pour relever ce taux.
« L’appel est lancé aux politiques d’être des relais de tous ces hommes, leurs militants à s’inscrire massivement sur la liste électorale », a-t-il souhaité.
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