Le secrétaire général 1 de la préfecture de Bondoukou, Mamadou Coulibaly, a invité les populations être à des acteurs actifs, dans le détection et la prévention de la traite des personnes, dans le cadre de la lutte pour l’éradication de ce fléau, en présence du directeur régional de la Cohésion nationale, de la Solidarité et de la Lutte contre la pauvreté, Fofana Adama Sébé.
Mamadou Coulibaly a fait cette déclaration, lors de la célébration de la journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes autour du thème, ” pour nos enfants, tous engagés dans la lutte contre la traite des personnes”, mardi 23 juillet 2024, à la préfecture.
Pour lui, il faut travailler pour donner aux individus de vivre libre et en sécurité par la lutte contre la traite des personnes, ” l’une des violations les plus graves des droits de l homme, une menace qui affecte des millions de vies, à travers le monde, brisant des familles et sapant les fondements de notre humanité”, a-t-il déploré.
Cette traite des personne prend différentes formes, dont, le travail forcé, l’ exploitation sexuelle et la servitude domestique, selon Mamadou Coulibaly.
Selon le comité national de lutte, de 2020 à 2023, plus 5600 victimes de la traite des personnes ont été secourus et 166 trafiquants condamnés. Sur 1302 victimes en 2023, les enfants représentent, 66% de l’ effectif, a-t-il indiqué.
Pour ce faire, le secrétaire technique de la cellule de lutte contre la traite des personnes, Fofana Adama Sébé, a préconisé, notamment, aux parents, la vigilance dans la prise en charge de leurs progénitures, leur engagement dans le suivi des fréquentations et la culture d’une communication ” pour sauver des vies et prévenir des souffrances inutiles”.
La célébration officielle, au niveau national, de la journée mondiale de la lutte contre la traite des personnes est prévue le 30 juillet 2024, à Dimbokro.
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