L’Organisation ivoirienne pour le soutien et l’assistance aux femmes (OSAF) a procédé, mercredi 17 juillet 2024, à San Pedro, au lancement des activités d’un projet de facilitation de l’accès à la justice, visant à accroître la connaissance des droits des personnes vulnérables, notamment les femmes, les filles et les orphelins.
La coordination du projet Accès à la justice pour les personnes vulnérables, Massougbé Fadiga, a indiqué que l’objectif est de travailler sur les pesanteurs socioculturelles afin que les leaders communautaires puissent être impliqués dans la promotion des droits des personnes vulnérables, notamment les femmes.
Il s’agit également de rapprocher la justice de la population à travers des relais communautaires qui seront formés pour guider les populations dans les zones éloignées, où l’information sur les centres et services disponibles est insuffisante, afin qu’elles puissent y accéder pour faire valoir leurs droits.
Les actions consisteront aussi à conseiller les populations, les sensibiliser et les former sur leurs droits et les services existants pour les accompagner, et à encourager la mise en place d’un réseau de collaboration entre les autorités locales, les organismes juridiques et les associations communautaires.
L’ONG OSAF, engagée dans la promotion et la défense des droits des femmes, ainsi que dans la protection des familles et des personnes vulnérables, propose ce projet en appui aux efforts entrepris par l’État de Côte d’Ivoire en matière de promotion de l’État de droit et d’accès à la justice, avec le soutien financier de la coopération allemande (GIZ). Il vise 1.500 bénéficiaires dans les localités de San Pedro et Daloa.
Des spécialistes des questions des droits de l’homme, notamment la présidente de la commission régionale des droits de l’homme, Konaté Djénéba, et la directrice de la clinique juridique de San Pedro, Fofana Maténé Maïmouna, ont salué le projet en ce qu’il aidera plusieurs personnes qui ignorent les procédures judiciaires et les services juridiques existants.
Le constat dans la région est que plusieurs personnes de la région éprouvent des difficultés diverses, notamment pour l’engagement de procédures judiciaires au niveau des commissariats et de la brigade de gendarmerie, pour l’établissement d’actes d’hérédité et de jugements supplétifs.
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