La mise en œuvre du projet du Port sec de Ferkessédougou va générer plus de 71 000 emplois directs au profit des jeunes et des femmes, a annoncé vendredi 21 mai 2021, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Kandia Camara, qui lançait au nom du Premier ministre Patrick Achi, les travaux de construction de cette infrastructure.
Pour Kandia Camara, « cet outil d’accélérateur de la croissance et de réduction de la pauvreté va adresser considérablement le problème du chômage des jeunes ». Elle a engagé toutes les équipes, notamment l’entreprise chinoise Complant à exécuter les travaux dans les règles de l’art, conformément au délai de 30 mois imparti.
« Ce projet est le fruit de la vision du Président Alassane Ouattara. Il l’a inscrit sa réalisation parmi les priorités du gouvernement et apporter une solution idoine au problème récurrent du chômage des jeunes », a déclaré la représentante du Premier ministre. Elle a ajouté que le coût projet est de plus de 254 milliards FCFA, contractés auprès de banques chinoises et ivoiriennes.
Le ministre auprès du ministre ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Diaspora, Alcide Djédjé, a expliqué que Ferkessédougou a été choisie pour abriter ce projet en raison de sa position stratégique. « Ce projet va contribuer à un renforcement de la compétitivité des économies des pays de l’hinterland tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger », a-t-il indiqué.
M. Djédjé a assuré que des dispositions ont été prises pour indemniser les populations, 484 personnes impactées par les effets collatéraux du projet. « Le gouvernement va poursuivre les indemnisations. Plus de sept milliards FCFA sont prévus. Nous prenons l’engagement de veiller au respect des délais de livraison », a-t-il assuré.
Le président du conseil régional du Tchologo, Téné Birahima Ouattara, a encouragé les jeunes à demeurer optimistes quant à une issue de leur question d’emploi. « Ce port est celui des régions du Tchologo, du Bounkani, de la Bagoué, du Poro. Que ceux qui ont les capacités, la compétence, s’attèlent à venir gagner leur vie ici », a-t-il déclaré.
Les infrastructures de ce projet comporteront principalement, une plateforme logistique (entrepôts, chaîne de froid, etc.), un dépôt d’hydrocarbures, un abattoir régional et un marché à bétail ainsi qu’une zone industrielle pour le développement des activités de transformation des produits agricoles et miniers.
Ce port sec, qui sera mis sous concession, contribuera en outre à dynamiser et consolider les acquis du transport ferroviaire à destination des pays de l’hinterland, à mettre en valeur les potentialités économiques des districts des Savanes (Nord ivoirien) et du Zanzan (Nord-Est), et à tirer profit des potentialités économiques des régions frontalières de Sikasso (Mali) et Bobo-Dioulasso (Burkina Faso).
La cérémonie de pose de première pierre de cette infrastructure a eu lieu en présence notamment du président du Conseil économique social environnemental et culturel, Dr Eugène Aka Aouélé et de plusieurs membres du gouvernement.
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