Le personnel du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ont marqué, jeudi à l'INP-HB de Cocody, leur ‘’détermination’’ et ‘’engagement’’ à soutenir la tutelle pour relever les défis du sous-secteur de l'enseignement supérieur.
Ils ont exprimé cet engagement, jeudi, lors de la traditionnelle cérémonie de présentation de voeux de nouvel An du personnel au ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Professeur Adama Diawara.
"A cette tribune, vos collaborateurs me chargent de vous traduire solennellement leur reconnaissance pour cette bienveillance et par la même occasion, vous exprimer leur engagement renouvelé, leur loyauté", a réitéré le directeur du cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur, Arsène Kobea.
Il a ajouté que "vos collaborateurs s’approchent à vos côtés, à affronter les défis de notre sous-secteur de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique qui se résument, notamment, à la poursuite de reformes structurantes", s'est adressé M. Kobea au Professeur Adama Diawara.
Prenant la parole, le Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Adama Diawara a remercié ses collaborateurs pour le travail abattu durant des années.
"Tout ce que nous avons réussi, c’est grâce vous, savez-vous, lorsque je suis arrivé à ce ministère je ne savais pas à quel moment une année académique universitaire commence et termine. Le ministre peut avoir des idées, mais lui seul ne peut pas tout faire. Il ne peut que faire une partie de chemin. Il met en pratique la vision du chef d’État. Pour que tout marche bien, le ministre doit avoir des troupes compétentes et disciplinées", a fait savoir Professeur Diawara.
Par ailleurs, il a annoncé la poursuite des chantiers entamés en 2023, notamment, la révision des décrets de 1976 et 1977, le paiement des heures complémentaires, promettant "des choses à régler dans le décret".
Concernant l'enseignement supérieur privé, le ministre Adama Diawara a, également, annoncé la révision des conditions d'ouverture des établissements, soulignant que le "décret est en gestation". "Avant que ça ne parte en Conseil de gouvernement, nous allons échanger avec les fondateurs d'établissement", a-t-il insisté.
Au chapitre des investissements de 2024, l'achèvement de la phase 1 de l'Université de Bondoukou, la construction des cités universitaires de 500 à 2000 lits à Adjamé-Abobo et Bouaké, la pose de la première pierre de l'Université d'Odienné, constituent les priorités du ministère de l'Enseignement supérieur.
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