Une université en entreprenariat s’ouvrira à la rentrée académique 2017-2018 qui s’ouvre bientôt. Elle est l’œuvre de Dr. Capo Chichi, fondateur de l’Institut Cerco, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur. La caractéristique de cette université, qui vise à répondre au problème de l’adéquation formation-emploi et donc l’employabilité des étudiants formés, est que les bénéficiaires peuvent se faire former sans débourser le moindre sous.
L’université va permettre aux nouveaux bacheliers orientés de l’Etat, les étudiants de 2e année BTS orientés de l’Etat ainsi que les diplômés sans emploi des universités publiques d’avoir une licence en entreprenariat innovation. « Ils n’auront rien à payer. Nous, nous faisons le pari que quand ils entrent, ils auront leur entreprise avant la sortie. Et c’est quand ils auront leurs entreprises qu’ils vont commencer à payer la formation. C’est-à-dire quand ils vont commencer à gagner de l’argent », a expliqué Dr. Capo Chichi, lors d’un entretien dans ses locaux à Cocody 2 Plateaux, le vendredi 10 août 2017.
Ces étudiants seront formés dans quatre secteurs alliant les TIC : L’agriculture + la technologie, les services + la technologie, l’art + la technologie et le secteur informel + technologie.
Pour réussir ce pari, le fondateur du groupe Cerco compte sur ses partenariats, notamment le gouvernement chinois qui a ouvert au Bénin le Centre sino-africain à hauteur de 15 milliards de Fcfa, pour la perfection des étudiants africains. Dans le cadre de partenariat, les étudiants peuvent bénéficier d’équipements pour le démarrage de leurs entreprises.
« Nous les accompagnons. On leur donne les équipements et ils créent leurs entreprises, et nous on a des parts. Quand leurs entreprises deviennent matures et qu’ils veulent racheter nos parts, on leur cède ces parts. Sinon qu’ils sont à leur propre compte. Dr. Capo Chichi compte également sur son partenariat avec le groupe français Creatic et son pôle d’entreprises.
Capo Chichi est davantage convaincu d’étendre ce modèle à tous les autres étudiants d’autant que cela fait ses preuves. Les étudiants Cerco formés dans ce système, constituent aujourd’hui le personnel de l’usine de montage de smartphones, tablettes et ordinateurs qu’il a ouvert dans le Vitib, à Bassam, et bientôt le personnel de l’usine de construction de télévision numérique en chantier, toujours dans le Vitib.
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