Cette opération concerne 18 campements, dont Yobouetkro Antenne, Petit Gohitafla et Djahakro.
Lors d’une réunion de sensibilisation tenue le 17 juillet 2024, des occupants illégaux avaient été informés de la nécessité de quitter la forêt pour permettre à celle-ci de préserver son rôle écologique.

Le président des jeunes de Yobouetkro Antenne, Brou N’guessan Georges, a lancé un appel au président Alassane Ouattara pour obtenir des mesures d’accompagnement, soulignant que de nombreuses familles vivent dans ces campements depuis des générations et que les enfants sont scolarisés à proximité.
Les chefs de campements demandent des sites de recasement et une prolongation du délai pour quitter la forêt jusqu’à la fin de l’année scolaire. Zamblé Valentin, chef du campement de Petit Gohitafla, a rappelé que ces populations ont contribué au reboisement et à la surveillance de la forêt.

Le pasteur de l’église du christianisme céleste de Djahakro, Tah Bi Céleste, a exprimé son désespoir face à la situation, soulignant que les habitants ne savent pas où aller. Actuellement, les populations touchées attendent une aide, alors que la forêt classée de Bouaflé, protégée depuis 1929, fait partie des projets de reboisement de la SODEFOR.
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