Près de 70% des personnes appréhendées dans le parc national de la Comoé sont des orpailleurs clandestins, a révélé l’ingénieur des eaux et forêts chargé d’études à la direction de la zone nord-est de l’office ivoirien des parcs et réserves(OIPR), Daplé Raoul, lors de la 43e session du comité de gestion locale du parc national de la Comoé, tenue mercredi 17 juillet 2024 dans la salle de conférence de la préfecture de Dabakala.
Selon M. Daplé, sur 27 personnes appréhendées dans le parc au premier trimestre de l’année 2024, 20 étaient des orpailleurs clandestins et les sept autres des braconniers.
Ce taux a connu une chute au deuxième trimestre, passant de 20 orpailleurs clandestins à 10 et de sept braconniers à trois. Pour lui, ces résultats sont les fruits des efforts conjugués des autorités préfectorales et l’OIPR.
Il a promis une surveillance accrue du parc national de la comoé déclarée patrimoine mondial de l’organisation des nations unies pour la science et la culture (UNESCO) comme réserve de biosphère.
Il a promis une surveillance accrue du parc national de la Comoé, classé au patrimoine mondial de l’Organisation des nations unies pour la science et la culture (UNESCO) en tant que réserve de biosphère.
Créé en 1983, le parc national de la Comoé s’étend sur 11?493 km² près de la frontière nord-est de la Côte d’Ivoire, en Afrique de l’Ouest. Il comprend des paysages variés, notamment des savanes, des prairies et des étendues de forêt tropicale, assez rares dans le nord. Traversé par le fleuve Comoé, riche en poissons, le parc abrite des chimpanzés, des hippopotames, des crocodiles nains ainsi que des centaines d’espèces d’oiseaux, y compris des outardes de Denham et des calaos à casque jaune.
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