Une institutrice à l’école primaire et préscolaire publique de Lowa Beugré, à Grand-Lahou (sud, région des Grands Ponts) a été mise aux arrêts par la police, mercredi 21 avril 2021, pour séquestration régulière de trois mineures pendant ses ébats sexuels avec son amant activement recherché.
Les voisins de l’institutrice racontent qu’elle vit avec trois mineures dans une cour bien barricadée. «Nous voyons rarement ses filles dehors. Lorsqu’elles apparaissent, c’est en tenue d’école », a relevé un voisin qui a gardé l’anonymat.
Un opérateur économique, qui a porté secours aux fillettes, révèle que c’est tard dans la nuit du mardi 20 avril 2021 qu’il a été interpelé par les enfants depuis les broussailles au quartier Les 20 villas.
«Tonton, pardon sauve-nous. Notre tante et son amant vont nous tuer. Nous ne voulons plus retourner chez elle », a indiqué l’une des fillettes ensanglantées à l’homme.
L’opérateur économique dit avoir conduit par la suite les trois mineures avec des sévices corporels à l’hôpital général pour les premiers soins et ensuite conduites au commissariat de police.
Selon les fillettes, lorsque leur tante doit recevoir son amant, elle les enferme soit dans les toilettes, soit dans la cuisine. «Ce n’est qu’après le départ ce tonton que nous sommes libérées », a indiqué B.A, 12 ans élève en classe de 6 ème dans un établissement privée de la place.
L’autre mineure, 7 ans en classe de CP2, relève qu’elle vit avec sa tante qui est allée la chercher au village depuis trois ans et qu’elle est arrivée une année après ses deux sœurs qui vivaient déjà les atrocités de l’institutrice.
Les trois fillettes ont été recueillies par le centre social de Grand-Lahou qui, ne disposant pas de structure d’accueil, a pris soin de les mettre en lieu sûr chez une dame, a précisé le directeur du centre, Atsé Louis.
Pour l’heure, l’institutrice attend son déferrement à Dabou.
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