L’ONG BKS (Bilé Konéma Sandrine) a lancé un appel au respect de la vie humaine, mercredi 30 décembre 2020, au sortir d’une messe en faveur de Mlle Bolé Ama Andréa retrouvée morte égorgée et dont le corps a été retrouvé début janvier 2020 à Aboisso.
« Je voudrais simplement informer chacun de nous sur l’importance de la vie , la vie en Dieu, la vie sur terre » a déclaré la présidente de BKS Lydie Wandan. Elle a invité chacun à faire en sorte de décourager les auteurs des pratiques inhumaines qui endeuillent au quotidien des familles. « Plus jamais ça, vigilance et prudence » a –t-elle lancé à l’endroit des jeunes en cette fin d’année.
La présidente de BKS a estimé que la vie humaine est sacrée et que personne n’a le droit de l’ôter.
Le curé de la paroisse Saint Jean et vicaire épiscopal d’Aboisso, le père Daniel Etté Koulou a, au cours de la messe qui a précédé cet appel, exhorté à la lumière de la bible les jeunes à revoir leur fréquentation et à ne pas céder aux convoitises du monde Car « le diable est déchainé comme un lion rugissant ».
Il les a appelés à écouter leurs parents. Ces parents doivent prendre leur responsabilité dans l’éducation des enfants a ajouté le père curé.
Une jeune fille, A. Mélissa, 20 ans, inscrite dans une grande école à Abidjan, a été retrouvée morte dans une palmeraie près du village de Krindjabo dans la sous-préfecture d’Aboisso le dimanche 5 janvier 2020. Mélissa était portée disparue depuis le 30 décembre 2019, rappelle-t-on.
BKS est une ONG crée en 2019 et dont l’objectif est de lutter contre toute sorte de maltraitance.
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