300 agents de la Caisse nationale des caisses d’épargne (Cnce) pourraient gonfler les rangs des chômeurs en Côte d’Ivoire d’ici le mois de juillet prochain si rien n’est fait pour trouver une solution à leurs préoccupations.
Les nouvelles ne sont pas bonnes du côté de la Caisse nationale des caisses d’épargne (Cnce). Les dirigeants de cet établissement financier étatique se préparent à faire une structuration qui va faire mal. 300 agents, selon des sources internes à cette entreprise, sont menacés de se retrouver à la rue dans les jours et semaines à venir. Ces agents sont appelées à un « départ volontaire» pour motif économique, mais surtout avec des mesures d’accompagnements frisant le ridicule aux yeux des concernés. Ils sont visés par un plan de restructuration qui prévoit le paiement des droits légaux et une indemnité transactionnelle de 4 mois pour les agents de 55 ans au 1er janvier 2018 et plus, et des droits légaux et une indemnité transactionnelle de 3 mois pour ce deux totalisant plus de 3 années d’ancienneté et ayant moins de 55 ans. Un plan qui laisse planer sur la tête l’épée de Damoclès, car suivi, en cas de non atteinte de l’objectif numéraire, d’une procédure de licenciement pour motif économique.
Assimilé à un « suicide collectif », les agents de la Cnce récuse formellement ce plan départ volontaire jugé « inhumain » et « anti-social » en confiant leur sort à leurs représentants syndicaux.
Société
0 Commentaires
Participer à la Discussion
Commentez cet article