Traoré Salif dit A’Salfo, leader emblématique du mythique groupe ivoirien Magic System, qui conduisait jeudi un Collectif des artistes du Comité de réflexion sur les droits d’auteurs en Côte d'Ivoire, a dévoilé un Projet de réformes du Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida), devant le ministre de la Culture et de la Francophonie, Maurice Bandaman.
Pour A’Salfo, « les réflexions sont une solution à ces crises à répétition » au Burida, qui selon lui fait l’objet de critiques acerbes de certains artistes en raison des textes régissant la structure qui sont devenus « vétustes » et inopérants face aux défis actuels du numérique .
« Nous ne sommes pas d’accord sur certaines manières de mener la barque », a-t-il laissé entendre, avant d’ajouter « nous, on a voulu plus évoluer dans la proposition (par la réflexion) que dans l’opposition » face à la crise que connaît le Burida.
Le problème fondamental, dira-t-il, porte sur l’organisation des droits d’auteurs, depuis le recouvrement jusqu'à la distribution. Car, l’organisation actuelle ne peut pas permettre à cette instance de mieux organiser les droits d’auteurs.
« Ce n’est pas dans la belligérance qu'on peut changer cela », a-t-il poursuivi. Il a suggéré notamment des réformes prenant en compte la réorganisation de la « copie privée » des œuvres artistiques, la mutuelle de la santé, les droits d’exécution publique et le droit voisin.
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