Le 29 avril 2024, dans l'amphithéâtre de l'Esatic, 152 jeunes ivoiriens formés en technologies de l'information et de la communication avancées, spécialisés en Cyber Opérations sous le nom de CyberOps, ont reçu leurs diplômes de fin de formation. Ce succès résulte d'une collaboration fructueuse entre l'Ecole supérieure africaine des technologies de l'information et de la communication (Esatic), Smart Africa et le secteur privé, représenté par la Cgeci, notamment Unetel et le Gotic.
Après la formation des formateurs en 2022, une phase pilote de mise à l'échelle de la formation des formateurs a été réalisée du 11 février au 13 mars 2024. Cela a permis aux maîtres-formateurs de transmettre leurs connaissances à ces 152 jeunes diplômés ivoiriens.
Le Professeur Adama Konaté, directeur de l’Esatic, a souligné que cette formation vise à combler le déficit de compétences professionnelles en cybersécurité, s'inscrivant ainsi dans la vision stratégique du ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation. Il a également salué l'efficacité de la collaboration entre Smart Africa et Esatic.
Calvain Nangué, superviseur stratégique du projet Sada, au nom de Lacina Koné, président directeur général de Smart Africa, a félicité les participants à cette formation qui fait partie du module Sada For Young, un programme visant à renforcer les compétences des jeunes dans le domaine numérique.
Il a également exprimé sa reconnaissance envers l’Esatic pour avoir offert un environnement propice à l'apprentissage, grâce à son infrastructure technologique et ses formateurs. M. Nangué a souligné un taux de réussite de 70%, offrant ainsi un avenir prometteur dans le domaine numérique pour les jeunes ivoiriens.
Stéphane Coulibaly, directeur de l’innovation des startups et du secteur privé, représentant le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, a mis en avant l'importance de ces nouveaux experts en cybersécurité dans un contexte où le secteur évolue rapidement. Il a souligné le rôle crucial de ces professionnels dans la protection du cyberespace, face à une demande croissante de compétences en cybersécurité sur le marché de l'emploi.
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