Le bureau de la sous délégation de Guiglo du Haut commissariat des nations
unis pour les refugiés (UNHCR) a organisé du 19 au 20 Novembre 2019 à Daloa
un séminaire de formation visant à renforcer la capacité des autorités
administratives à savoir le corps préfectorale, les animateurs du domaine de
l’état civil ainsi que les organisations de la société civile en vu de les amener à
mieux s’imprégner du phénomène de l’apatridie pour y faire face en
l’éradiquant ainsi que les difficultés liées à la gestion de l’état civil .
Selon Evarice Delagoulé , administrateur national de protection au bureau HCR
Guiglo l’un des formateurs à ce séminaire , Des travaux et études réalisés en
côte d’ Ivoire sous les auspices du Haut- Commissariat des Nations Unies pour
les réfugiée ont révélés plusieurs profils de personnes apatrides et à risque
d’apatridie disséminés sur l’ensemble du territoire .
Ces profils dit- il ,
comprennent notamment les populations migrantes et leurs descendants , les
populations vivants aux frontières , les enfants trouvés de parents inconnus ,
les enfants abandonnés /orphelins recueillis par des tiers , les enfants rapatriés
nés en exil dont les parents ne sont pas documentés bref…….
Au regard de ce déni de droit et vu la méconnaissance du phénomène par les
populations, les participants à ses ateliers qui se sont déroulés séparément en
deux jours ,n’ont pas manqués de souligner l’urgence qu’il y’a à promouvoir
des mesures devant aboutir à ce que chaque individu vivant sur le territoire en
ait une nationalité reconnue afin de faciliter son quotidien et son insertion dans
la vie sociale et économique.
Celica Koffi, assistant de protection terrain / Apatridie dans sa présentation a
soulignée l’ampleur du phénomène de l’apatridie « IL ya un taux élevé de
risque d’apatridie en Côte d’ivoire » a-t-elle martelée .
Pour suivre l’acte à
l’interpellation, le Haut commissariat des nations unis pour les refugiés
(UNHCR) organisme internationale pour laquelle elle travaille a mis en place
une plate forme pour renforcer la sensibilisation et assistance aux populations
dans la lutte contre ce phénomène à Daloa.
Comme inscrit dans le programme, cette formation à évoquée le cas de la
documentation relative à l’état civil que rencontre les citoyens déclarés dans
les services d’état civils pour leurs permettre d’avoir leurs documents et pour
éviter que ceux-ci tombent en situation d’apatridie.
La méconnaissance des textes régissent l’état civil par les agents constitue un
dysfonctionnent dans leurs différents services, constat fait lors des échanges
entre formateurs et participants.
Les règles qui régissent l’état civil, l’interaction entre l’état civil et l’apatridie, la
question de la Nationalité Ivoirienne ont été les différentes thématiques
abordées pendant ses deux jours de travaux ayant suscités un intérêt
particulier des participants eu égard à leur présence massive et surtout à la
qualité des interventions .
Ceci a été salué par Evarice Delagoulé pour qui la
satisfaction de leurs attentes doit se traduire à terme de répercussion dans
leurs services respectives afin de rendre l’état civil aux usagers.
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