La ministre de l’Assainissement et de la Salubrité, Anne Désirée Ouloto, s’est enquis jeudi des travaux en cours dans la commune de Koumassi, en prélude aux saisons des pluies qui, de triste mémoire, ont endeuillé la Côte d’Ivoire et causé d’innombrables dégâts matériels.
En compagnie du maire de cette commune, Cissé Bacongo, Mme Ouloto a visité successivement le canal en terre, la station d’épuration d’eau usée et le chenal d’Aoumambo. « Ces activités de terrain se situent dans nos activités de routine mais se justifient par le processus qui a été lancé dans le cadre de la prévention des pluies », a-t-elle indiqué.
Elle a expliqué qu’il y a de gros chantiers à exécuter en matière d’assainissement, notamment le traitement du canal d’Anoumabo qui va énormément aider à l’évacuation des eaux en saison des pluies. « Ces travaux d’assainissements effectués par l’ONAD permettront de connecter les eaux usées de plus de 800 ménages », a-t-elle indiqué.
Elle s’est appesantie sur cette commune qui, selon elle, adhère par les actions de son premier magistrat, à la vision du président de la République, Alassane Ouattara, d’améliorer les conditions de vie des populations.
« Ces actions vont permettre d’atténuer les effets de la saison des pluies. A Koumassi les conditions d’atténuation sont en train d’être mises en place. L’ONAD, la Sodeci n’arrivaient même pas à travailler convenablement. Aujourd’hui le maire a ouvert tous ces chantiers qui permettront à ces structures d’accélérer leurs travaux et de respecter les délais afin que nos populations soient tranquilles pendant la saison des pluies », a assuré la ministre.
Le maire de Koumassi, Cissé Bacongo, a expliqué que sa commune a été désignée pour figurer parmi les communes du district devant bénéficier d’un certain nombre de réalisations par le biais d’un programme d’urgence mis en œuvre par le gouvernement. Il a précisé que l’assainissement et la voirie sont concernés par ce programme.
Pour lui, au-delà de ce programme, sa commune doit être hissée à un haut rang pour devenir mieux que des communes de renom. « Ce que nous faisons, nous ne le faisons pas avec la peur au ventre, nous le faisons avec la fleur au bouton, c'est-à-dire heureux de le faire quelque soit ce que cela va nous coûter », a déclaré Cissé Bacongo.
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