Des élèves mettent en déroute un puissant gang et un impressionnant arsenal de guerre saisi dans le département de Toumodi insécurité

 Les populations du quartier Affotobo  dans le département de Toumodi reviennent de loin. N’eût été la bienveillance de Dieu, et peut-être même celle de jeunes élèves s’adonnant à une partie de Maracana dans ce village-quartier, le pire se serait produit dans la nuit de dimanche à lundi 22 août 2016. Selon nos sources, ceux-ci ont mis en déroute un puissant gang de 4 membres qui s’apprêtait à attaquer le village. Tout est parti dans la soirée du dimanche quand au cours de la partie de football, ces élèves ont aperçu quatre quidams, aux allures suspectes, foncés dans la forêt sacrée située à la lisière du village avec un gros sac.

Que cherchent ces inconnus ? Que renferme le fameux colis ? Ce sont interrogés certains d’entre eux qui n’ont plus accordé trop d’importance à cette présence étrangère. Mais, lorsque les minutes d’après les inconnus reviennent sur leurs pas sans le colis dont ils grimaçaient, à l’l’instant, sous le poids, la curiosité des jeunes joueurs est plus que grandissante. Dès lors, ils se convainquent de ce quelque chose d’anormal se tramait. Immédiatement, les visiteurs indélicats sont interpellés après que les enfants eurent mis la puce à l’oreille du président des jeunes. Soumis à un interrogatoire serré, les quatre gangsters perdent de leur sérénité et craquent. Ils révèlent qu’ils sont arrivés dans le village au nombre de cinq personnes pour y mener une attaque en vue de prendre des lingots d’or dans une famille très riche. Et le cerveau de cette opération, ont-ils poursuivi, n’est autre que le sieur Kouassi Konan Jean Pierre, natif du village. Mais au moment où les villageois s’employaient á retrouver le cinquièmement élément du gang, l’un des quatre prisonniers réussi à prendre la tangente à la faveur de la nuit. Qu’à cela ne tienne ! Jean Pierre qui a dirigé le gang à Angoda est vite repéré et coincé. Curieusement, ce dernier nie tout en bloc. Pour son malheur, un texto émis à partir de son téléphone portable va le perdre. Dans cet échange, celui-ci formule la demande la location d’une kalachnikov avec un tiers. Pour quoi faire ? Le présumé braqueur se montrera peu bavard. Fort de cet élément précieux, le Sous-préfet est saisi.

Lequel demande de retrouver le colis suspect qui a disparu quelques heures plus tôt dans la forêt sacrée. Ainsi, une battue est vite organisée et permet de découvrir un arsenal de guerre composé de fusils, plusieurs munitions, des masques, des couteaux, du ruban adhésif, des pieds-de-biches. La gendarmerie est aussitôt saisie pour les besoins de l’enquête. De source sécuritaire, il s’agit là d’une belle prise, car ce gang serait très actif. Il a mené plusieurs attaques sur les routes dans la région de Djékanou et Toumodi depuis plusieurs mois. Le quatuor a été déféré devant le tribunal pour situer l’implication de chacun.

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