
Les enseignants de l'Institut national des arts et de l'action culturelle de Côte d'Ivoire (Insaac) sont furieux.
Ils notent de la part de l'État un manque de considération à leur égard dans la gestion de leurs problèmes qui contraste avec l'attitude que le gouvernement a vis-à-vis des enseignants des universités et grandes écoles publiques. Pour le faire savoir, ils projettent un grève dès le 6 juin prochain, si leurs revendications ne sont pas satisfaites. «Nous avons déposé un préavis de grève aujourd'hui, lundi 30 mai 2016. Si les discussions n'aboutissent pas, nous allons entamer une grève d'une semaine renouvelable», a déclaré en conférence de presse, Emile Gueu, le secrétaire général de la section Cnec (Coordination nationale des enseignants et chercheurs de Côte d'Ivoire) de l'Insaac. Il a affirmé que le gouvernement montre qu'il n'a pas de considération pour les enseignants de l'Insaac.
Puisqu'il ne réagit pas à leurs revendications depuis des années, là il se met en branle quand ce sont les enseignants des universités qui se soulèvent. Les enseignants de l'Insaac réclament le paiement total des arriérés des heures complémentaires et de vacation de 2014 à 2016 d'un montant de 1,5 milliards de Fcfa ; le paiement de la prime de recherche du premier trimestre 2016. En outre, le syndicat réclame le statut des enseignants permanents, les urgences en infrastructures et équipements, le respect des maquettes pédagogiques en vigueur, etc. Les enseignants ne comptent pas lâcher prise. «Chaque fois qu'on a voulu agir, ils nous de patienter. Mais notre patience à des limites», a averti Emile Gueu
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