Le processus Désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr) refait surface! Il était au cœur des discussions à la faveur d’un colloque organisé par la fondation Friedrich Herbert.
Amer constat ! «Plus de 16 000 personnes n’ont pas été prises en compte par le Ddr», a lancé comme une pavée dans la marre, Dr Arthur Banga, spécialiste des questions de défense, au cours d’un colloque qui s’est déroulé le mardi 19 février 2019, à Abidjan-Plateau, dans un hôtel de la place.
«C’est une menace», a-t-il tiré comme conséquence. Puis, a préconisé de «trouver une solution», à tout paix ! Face à cette même préoccupation, Michelle Pépé, journaliste-consultante en sécurité, genre et communication, estime qu’il convient alors de «rallonger» le processus.
Pour emprunter le chemin idoine, à juste titre, cette experte en matière de lutte contre les armes, ex-présidente du Rasalao-CI (Réseau d'actions sur les armes légères en Afrique de l'Ouest), assure qu’il «faut un dialogue inclusif entre forces de sécurité et de défense et entre ces forces et la population». Car, explique-t-elle, «la confiance est rompue».
Franziska Ehlert, politologue et spécialiste en coopération internationale, indique, pour sa part, que le processus a enregistré «des succès sur certains points, mais il comporte également beaucoup de faiblesses et d’insuffisances ».
Ce colloque a porté sur le thème: «Du programme Désarmement, démobilisation et réinsertion (Ddr) au processus de Réforme du secteur de la sécurité (Rss): leçons apprises de la Côte d’Ivoire».
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